Aide à l'informatique libre

C'est un choix de société numérique que de s'initier à l'informatique libre, garantir l'accès aux outils à travers des communs. La notion de commun numérique a prit une part grandissante dans la politique publique. Le gouvernement français a un site dédié dans la promotion. Cela parait évident pour nous que ces communs sont devenus des outils essentiels tels que le navigateur web Firefox, l'encyclopédie Wikipedia, le lecteur VLC ou encore le projet GNU et ainsi que le noyau Linux.

Les principaux organismes sont:

International:

  • Free Software Foundation
  • Linux Foundation
  • CERN Open Hardware | OpenScience
  • EFF - Electronic Frontiere Foundation

Francophone:

  • AFUL
  • April
  • Quadrature du Net
  • Framasoft

Les logiciels privateurs sont en parti un frein pour les libertés dans le sens que vous êtes plus des consommateurs basé sur un plan économique pour de la rentabilité. L'industrie en pleine perte de vitesse considère que vous devez payer pour utiliser des outils de production intellectuelle. Ainsi Microsoft à travers Windows espèrent que vous garder le système d'exploitation en adhérent au modèle économique, si vous voulez monter en gamme il faudra payer des services ou du matériel. Encore plus aggressif chez Apple.

L'informatique libre s'appuie sur l'adoption au numérique le plus inclusif possible en apportant des communs qui permettent le fonctionnement de la société en réduisant le coût d'accès au matériel par une politique de l'optimisation des ressources que vous soyez précaire ou non. Je n'irai pas parler de sobriété numérique pour autant. Si vous voulez faire du calcul intensif et avoir un supercalculateur à moindre prix il est possible de le faire avec un cluster de Raspberry Pi en montant en gamme. Le coût d'accès à la ressource a été réduit en quelques années par les initiatives en informatique libre. 

Des associations d'informatique libre prêtent des PC aux plus précaires ou les reconditionnent tel que le centre des Abeilles à Quimper pour promouvoir le logiciel libre qui fonctionnent parfaitement sur du matériel déclassé, ils doivent avoir des claviers et des écrans pour utiliser un Raspberry Pi. Pour des raisons économiques, de familles nombreuses ou de recyclage pour lutter contre le gaspillage, l'informatique libre permet l'accès à chacun pour tous budgets pour pouvoir ce former, apprendre, éduquer aux sciences, naviguer sur internet ou produire sur l'ordinateur. Microsoft ne s'intéresse pas à développer l'économie numérique du tiers-monde et l'accès à tous à l'informatique comme vecteur de liberté à l'économie de la connaissance. Microsoft est un luxe des pays riches on peut faire avec moins de ressource pour accélérer l'adoption de l'informatique. Ne pas participer à l'égémonie des monopoles est de l'activisme. Ce que défend les libristes. Apple reste un produit de luxe qui ne sert qu'aux riches creusant les inégalités en informatique. Payer le prix pour de la qualité matériel qui n'apportent rien de plus à 90% des utilisateurs ne faisant pas de calcul intensif sur leur PC tel que du design industriel, de l'encodage audio ou video dans la plupart des cas, je parle pas des scientifiques qui préfèrent se tourner vers des supercalculateurs qui sont sous Linux.

L'industrie vieillissante pense toujours, accumule des richesses par le travail et tu pourras désirer d'avoir un ordinateur. Ce modèle est obsolète, il ne faut pas éduquer les enfants à cette pensée, l'ordinateur est un outil essentiel que l'on doit pouvoir étudier et améliorer. La machine est notre alliée pour nous développer et participer à l'économie. Restreindre son accès en est contre-productif pour l'économie libérale. A terme on pourra ce former tout au long de la vie seulement par internet et des accès libres diplomantes aux universités et écoles d'ingénieurs. Ce n'est qu'une question de temps. L'arrivée des MOOC est la prémisse à quelque chose de bien plus massif. En France il manque 20 000 diplomés d'ingénieur en France par an. Structurellement c'est impossible de créer 200 écoles d'ingénieurs, la voie numérique et la transformation de la formation ce fera par l'ouverture à l'informatique libre. Investir dans la vague de la connaissance pour prospérer, apporter la paix sociale se fera par une refonte de la société par l'informatique libre.

L'informatique libre a pour objet de promouvoir la libre circulation du savoir, la liberté de produire, faciliciter l'accès à la finance et l'économie pour investir. Des compétences tels que la sécurité informatique, les sciences des données, le calcul numériques, le graphisme ou la robotique doit être accessible à chacun sans conditions de revenus ou de limitation d'accès par le diplome permettant ainsi aux pays en voie de développement de prospérer également.

La promotion de ces domaines permettent une meilleure compréhension par la population qui n'est plus seulement spectateur mais peu devenir des acteurs de l'économie numérique. Comprendre le système pour l'utiliser à profit, connaitre son fonctionnement et ces failles.

J'adopte ces principes en m'écartant des logiciels privateurs en design industriel pour ne pas être un esclave d'un monopole tel que Dassault Systèmes en France pour ne citer qu'eux, je ne veux pas participer à une entreprise qui ne fait pas la promotion d'un numérique plus inclusif. Mon ordinateur de travail est reconditionné datant de 2013 ou j'ai basculé sous Arch Linux avec un bureau léger XFCE car je n'ai que 3,7GO de RAM. Pour autant j'ai en processeur un Intel Core i5 suffisant pour les tâches tels que de l'écriture, navigation internet, écoute musicale, vidéos en streaming, programmation avec un éditeur de texte léger Neovim, je fais également un peu de développement web sur serveur Debian. J'ai payé 280€ un Thinkpad réputé pour leur robustesse sous Linux. Et je sais que je suis à la bonne école car l'équipe principale du mainteneur du noyau Linux Greg K-H fonctionne sous Arch Linux. Il y a moyen sous Linux d'avoir un système d'exploitation très peu gourmand en ressource, sans sacrifier l'ergonomie ou le design développé par la communauté. Il y a un mouvement minimaliste parmis les utilisateurs pour réduire la consommation de ressource, lutter contre l'obsolescence programmée.

Alors on va me dire, mais Anthony, j'ai fais les grandes écoles d'ingénieurs, et bien j'étais le seul dans ma promotion a utiliser GNU/Linux, il n'y avait pas de discours favorisant l'échange avec des pays en voie de développement en mettant à disposition des outils. Les promoteurs d'un modèle d'éducation libre viennent plus du milieu universitaire et scientifique. Les grandes écoles font des partenariats avec des entreprises pour éduquer à des logiciels privateurs hors de prix. Ce n'est pas ce que je défend, même l'industrie ce doit de changer de modèle et faire de l'innovation ouverte. J'ai vécu dans un modèle obsolète en grande école d'ingénieur basé sur la licence et le brevet ou l'outil informatique reste la compétence d'une élite d'ingénieur. Le principe que la formation à l'excellence nécessite de mettre le prix pour y arrivée car sinon c'est du bas de gamme, de la mauvaise qualité, j'ai appris de mon stage en Chine que l'ingénieur doit être capable de rechercher des solutions avec des ressources limités malgrés les contraintes et toujours réussir à s'en sortir. Relevez des défis fait parti de l'ADN des ingénieurs, transformer la société un véritable passe-temps. Je suis un partisan que chacun peu participer à la guerre économique et chercher la baston par l'informatique libre et ce sport n'est pas limité à une sphère dirigeante de la société.