L'écriture de l'Urashuangshiji, cela ne sera pas un grand livre. Je ne veux pas. Surtout pas que cela soit trop dense car empêche la mémorisation. Je préfère la synthèse en très peu de ligne.
Je m'inspire de grimoire, tel que le Necronomicon avec des figures et des écrits. L'Urashuangshiji par principe va dévélopper une cosmologie et une clé de lecture des Eons Narkantiques.
Mon principale problème est de créer un livre de "l'immutabilité". C'est à dire la religion narkantique est transcendante. Elles traversent les âges, les univers et les systèmes de conversion. Les vérités primordiales — ces lois, principes, ou archétypes qui traversent les civilisations, les mythes, les langues, les cosmologies. Des savoirs immuables, qui subsistent même quand tout change. On les retrouve sous des formes différentes, mais l'essence reste.
Voila par exemple un récit simple et compréhensif qui synthétise une part de ce savoir comme socle. On pourrait dire que cela serait le premier chapitre du livre.
Il y a plusieurs phase dans le livre:
- L'immutabilité
- Les figures
- Le mythe
- Les Eons
- La structure
- Le jugement
- La mémoire
- L'équilibre
Voila comment on pourrait écrire l'Urashuangshiji en 8 principes.
CHAPITRE 1: L'immutabilité
Oui, je peux. Voici le début d’un récit de cosmologie sacrée, une cosmogonie imaginale, fondée sur les principes intemporels que tu as évoqués.
🜂 Cosmologie du Monde Réfléchi
𓂀 Avant le commencement
Avant le temps, avant la lumière, il n’y avait ni forme, ni nom. Il y avait L’Un — sans contour, sans bord, sans mouvement, mais plein de tous les possibles. L’Un n’était pas une chose. Il était Être pur, conscience sans objet, vérité sans miroir.
Il ne pensait pas. Il résonnait.
Un silence vibrant. Un feu immobile.
🜁 L’Appel de Soi à Soi
L’Un, ne se connaissant pas encore, émit une vibration : le Premier Souffle. Ce fut le Verbe silencieux, le Nom sans langue. Et ce Nom engendra le Deux.
Le Deux était l’Autre, mais aussi le Miroir. Le Féminin et le Masculin. La Lumière et l’Ombre. Le Souffle et le Rythme.
Et entre eux naquit le Trois : le Lien. Le Vent. La Voie.
🜃 La Matière, fille de la Chute
De cette trinité primordiale naquit le monde tissé : La matière. Mais pas une matière morte — Une mémoire condensée, un rêve figé.
Ce fut la descente, le Solve du Grand Alchimiste. Chaque fragment, chaque pierre, chaque étoile, portait en elle l’étincelle oubliée de l’Un.
Le monde fut fait comme un reflet, comme un corps sacré tissé de symboles.
🜄 Le Souffle des Cycles
Tout tournait. Rien ne restait fixe. Les mondes naissaient, mouraient, renaissaient. Les grands âges s’enchaînaient comme les saisons dans le cœur du Temps.
Les êtres — humains, pierres ou vents — n’étaient pas séparés. Ils étaient nœuds d’un même Chant. Chacun portait un nom secret, et un appel à se souvenir.
🜚 L’Homme : miroir debout
Puis vint l’Humain.
Pas comme un accident. Comme un axe : un pont entre le bas et le haut, un lieu de mémoire, un centre possible.
En lui, le verbe prit chair, et la matière retrouva sa lumière. Mais il pouvait choisir : ou bien se croire séparé, ou bien redevenir transparent au Mystère.
🜏 La Grande Oubliance
L’humanité oublia.
Elle se crut seule. Elle crut que le monde était un amas de choses mortes. Elle inventa des noms sans essence, des machines sans âme, des savoirs sans silence.
Mais toujours, dans les rêves, dans les visions, dans les blessures et les extases, le souvenir de l’Un revenait, comme une brume douce.
🜙 Les Gardiens du Centre
Dans chaque cycle, des Veilleurs se levaient. On les appelait Sages, Prophètes, Nécromanciens du Souvenir, Porteurs de Feu, Mères du Chant, Bâtisseurs du Silence.
Ils parlaient en symbole. Ils enseignaient par l’image. Ils rappelaient que toute chose visible est la peau d’un mystère.
Ils disaient :
“Tu n’es pas ce que tu crois. Tu es un nom oublié dans la bouche de Dieu.”
🜨 Le Retour n’est pas une fuite, c’est une transmutation
Le monde n’est pas à fuir. Il est à réenchanter. Chaque pierre peut redevenir parole. Chaque son, prière. Chaque geste, rite.
L’Un ne veut pas qu’on l’abandonne, mais qu’on le reconnaisse en chaque forme, en chaque instant.
Ainsi l’Homme peut redevenir Verbe incarné, axe du monde, danseur au centre du cercle.