Créer une industrie from scratch

Changer la politique industrielle et voir l'émergence de filière que cela soit pour la maitrise de savoir-faire nécessite de mettre en place un bassin de l'emploi conséquent ayant une culture d'entreprise. L'effet communauté d'intérêt, mise en relation entre des acteurs, partage de l'information se décide en amont dans le projet industriel. C'est une tâche intellectuelle avant de penser la production. 

Mon projet est de transformer en industrie minière spatiale la Bretagne à travers la construction d'un environnement logiciel libre voir OSarch pour l'exploration spatiale. Cela fait appel à de l'ingénierie système, dans le domaine stratégique des maitres d'ouvrages, il est nécessaire de prendre en compte les parties prenantes et accélérer l'e-gouvernance. Parfois une refonte politique est nécessaire car le socle réglementaire et législatif bloque la transformation industrielle. Ainsi un contrôle de la matière d'oeuvre du système en Bretagne nécessite de créer une confédération de famille qui détiennent les terrains des ressources minières. Le souverainisme ce fait par l'indépendance sur les matières premières et nécessite de repenser la distribution du pouvoir. Il serait légal d'élire un représentant des détenteurs des terres et ressources minières comme rôle de représentation. Cette monarchie représentative detiendrait 100% du capital sur les industries minières que cela soit terrestre localement ou l'appropriation de ressource spatial. Je suis pour un retour du duché de Bretagne qui superviserait sa transformation pour le progrès et la prospérité en tant que maitre d'ouvrage d'un projet d'ingénierie de la société technologique.

Faire éclore l'embryon de la terraformation est le véritable défi de la société du futur dans le sens que l'humain par sa présence transforme la planète et la viabilise dans ces parties extrèmes. Elle est viable en surface, mais nécessite des amnénagements sous terre et dans l'espace. Pour protéger la biosphère il va être nécessaire de creuser et aménager le sous-sol tel que les fourmis. Extraire les ressources n'est pas suffisant, la société et son urbanisme ne doit plus dépendre des terres agricoles mais doit s'étendre verticalement et créer des interfaces sol-espace et sol-magma. Les capacités de résillience de l'humanité se fera essentiellement dans la progression de l'habitat dans le sous-sol jusqu'au controle thermique du magma. Aménager et transformer la matière à 10km voir 30km de profondeur est une garantie de nos capacités à vivre dans des environnements contraints prémisse à la conquète interplanétaire. Dans un certain sens il faut bunkeriser la population, optimiser les galeries minières pour les reconvertir, vivre en surface ne doit pas être le seul mode de vie futur. 

De tels entreprises à créer des interfaces, faire circuler des flux demande de mettre en oeuvre un gros niveau d'ingénierie, d'automatiser des filières industriels pour la construction et l'exploration minière. Les prochains palais de la puissance d'une nation seront dans la construction d'interface entre des milieux différents air-espace et terre-magma. Comme les fourmis le souverain doit vivre protéger de l'agitation en surface, avec des contrôles d'accès dans des galeries minières aménagés.

Un scénario de science-fiction? Des ouvrages parlent de population vivant dans le sous-sol dans des fondations de megalopole dans des environnements cyberpunk. Construire verticalement la ville du futur et donc faire de la terraformation doit être un objectif long terme sur des projets à 100 000 ans tels que la maintenance de déchets nucléaire. Aménager le sous-sol est stratégique autant que de construire des grattes-ciels futur de 3km ou des élévateurs de 180km sur des pilliers de spatiaux ports. Donner une limite aux ingénieurs est la première des erreurs. La recherche de l'infini, de l'économie de l'abondance est un programme de société qui régit les industries et emplois la population dans une définition de la cybernétique par la discipline. 

C'est une re-définition du concept de puissance d'une nation capable de survivre à un bombardement nucléaire, l'éruption d'un supervolcan ou la chute d'un astéroîde. Ces terrains d'experimentations doivent être mis en place sur des zones à faible impact sismique et fort taux de ressources minières. L'autarcie est une nécessité pour la pérennité d'une communauté en contrôlant les flux d'échanges en énergies, informations et matières. L'interdépendance accentue les tensions et les conflits prémisse aux guerres que cela soit pour le contrôle de ressource stratégique, d'industrie etc...Le commerce est un outil de pacification si celui-ci permet la prospérité.

De l'émergence de filière industriel est une conséquence de l'analyse des exigences en sous-système d'un projet de supersystème (ie: le fret spatial minier), toute les ressources sont dirigés dans l'accomplissement d'un but commun défini qui nécessite de prendre en compte des sous-ensembles. Ainsi dans le domaine des semi-conducteurs pour le contrôle d'environnement embarqué, l'essor du RISC-V est un facteur des composants nécessaire au système, la maitrise industrielle de la filière permet l'autonomie de décision. La mise en place de laboratoire de recherche en propulsion nucléaire est une obligation pour atteindre l'espace profond tel que le nuage d'Oort. Il faut donner comme exigence un terrain d'une année-lumière comme espace de jeu de l'exploration minière spatiale. La maitrise des drônes spatiaux est obligatoire dans le projet, les contraintes humaines ne sont pas compatible avec l'exploration minière avancée, tout doit être robotisé, d'ou une culture STEM(Sciences, Techniques, Ingénierie, Mathématiques) essentiel de la population. Un projet d'exploration, extraction, transport et production minier spatial pourra ce plannifier sur 100 000 ans. La contrainte temps doit être dépassé. L'immédiaté, et la vision courtermiste doit être combattu dans l'émergence de l'industrie. 

On peut camper sur nos positions 100 ans s' il le faut jusqu'à que les décideurs acceptent le changement et garder le sous-sol intact tant que celui-ci si n'appartient pas à un projet globale de prospérité pour la population bretonne et de sécurisation. Personnellement je suis pas préssé, si de mon vivant je défini les exigences et met en relation quelques parties prenantes cela sera un début. J'envisage déjà en amont à transformer les outils des industriels pour la conception architecturale de produit orienté-objet. Sur de tels projets on va créer des machines de fret de plusieurs centaines de metre voir un kilomètre de long qui partent pour 100 000 ans dans l'espace qui sont des usines de traitement de la matière première. Cela demande de repenser la collaboration pour la création de systèmes complexes et de définition de maquette numérique. Tout est à modeliser et rendre interopérable dans l'ère de l'open data favorisant la formation et l'éducation aux traitements des données. De la mégalopole souterraine aux drones spatiaux, on numérise, simule et plannifie tout pour sauvegarder la ressource et les moyens.

Retenez une chose, seul les fourmis et les humains sont des colonisateurs, on a beaucoup à apprendre d'elle dans la gestion de l'habitat contre la prédation, avec un droit du sol fort. Elles sont sociales et disciplinés, rien ne les arrêtes.