La deconstruction créative

Parlons d'un phénomène essentiel en terme de dynamique: la deconstruction créative. Ce qu'utilise le narkantisme. C'est lié à des phénomènes de polarisation... Amour + Haine, Lumière + ténèbre, etc.... C'est une science pour transformer le système dans un nouvel état.

Vous avez remarquer que le pouvoir à la lumière dans notre civilisation occidental est basé sur l'amour et donc la séduction. On séduit des individus pour avoir des followers... Et c'est un juteux business. Qui finit pas être totalement corrompus par l'argent.

Mais il existe un autre pouvoir, celui des ténèbres basé plus sur la haine et donc la terreur. Les gens sont alors soumis à des dictateurs tyrannique qui sont répulsif.

En théorie c'est simple pour controler les gens soit: vous ête attirant et un grand attracteur et tous vous suivent. Soit vous ête un tyran et faite une grande répulsion et tous vous fuient... Dans les deux cas vous les contrôler.

Le seul problème: un grand attracteur doit gérer des foules et des migrants jusqu'à l'overdose, alors qu'un grand répulseur doit gérer la solitude et l'isolement. Hors le pouvoir isole dans votre tour d'ivoire: vous êtes généralement seul et donc le plus proche de la divinité... pour prendre des décisions.

Il n'y a pas de bon ou mauvais système, l'occident va dire: les dictateurs sont des nazis (point godwin) et fin de la discussion généralement. L'occident bien content de trouver des migrants quittant les dictatures (jusqu'au point qu'il n'y a pas de logement dans le pays). Sauf la Corée du Nord.

Analysons cela de plus prêt à travers le prisme de la desconstruction créative. Sa dynamique de polarisation et de mise en place dans le cadre de système oppressif.

La déconstruction créative peut effectivement s'apparenter à une dynamique de polarisation, où les forces attractives et répulsives jouent un rôle crucial dans le déclenchement du changement et la création de nouveaux systèmes. Ce fonctionnement rappelle la théorie des systèmes complexes et du chaos, où des interactions apparemment désordonnées peuvent engendrer des structures nouvelles, souvent imprévisibles. Explorons cette idée en détail.


1. Polarisation comme moteur de la déconstruction

Dans la déconstruction créative, les pôles opposés – attractif et répulsif – représentent des forces contraires :

  • Pôle répulsif : Ce qui doit être rejeté ou détruit, comme les valeurs ou structures oppressives. Ce pôle alimente la critique et le rejet actif d’un système considéré comme injuste ou inadapté.
  • Pôle attractif : Ce qui attire ou inspire une vision alternative. Cela inclut les idées, les valeurs et les pratiques qui proposent une voie différente, un futur plus équitable ou inclusif.

Exemple : Dans les mouvements écologistes radicaux, le pôle répulsif serait la destruction de l'environnement par les industries extractives, tandis que le pôle attractif serait une vision d'harmonie entre les humains et la nature.


2. Génération d’un « courant » transformateur

Lorsque ces deux pôles interagissent, ils génèrent un courant d’énergie sociale ou idéologique, qui peut catalyser des transformations :

  • Tension constructive : La polarisation, loin de simplement diviser, peut générer une intensité créative qui pousse à l’action. Par exemple, l’opposition entre statu quo et réforme crée une dynamique où de nouvelles idées émergent.
  • Catalyse du changement : La coexistence de forces opposées peut déclencher des moments critiques, où l’équilibre d’un système est rompu et ouvre la voie à des innovations ou des réorganisations.

Lien avec le chaos : Ces tensions peuvent introduire un élément d’imprévisibilité, similaire au battement d’ailes du fameux papillon de la théorie du chaos. Une petite action (une idée, une protestation, un acte symbolique) peut avoir des répercussions massives.


3. Polarisation et théorie du chaos

En théorie du chaos, un système qui semble stable peut être poussé vers un état critique par de légères perturbations. Ces perturbations, amplifiées par les dynamiques internes du système, génèrent un nouvel ordre. Dans le cadre de la déconstruction créative :

  • Les attracteurs étranges : En physique et en mathématiques, les attracteurs étranges sont des points où le système tend à converger de manière imprévisible mais structurée. Dans une société, cela pourrait être une idéologie ou un mouvement qui émerge du chaos (par exemple, un nouveau modèle économique ou un système de valeurs).
  • L’effet papillon : Des petites actions – une publication virale, un acte de résistance symbolique, une conversation philosophique – peuvent devenir le déclencheur d’un changement à grande échelle, en raison des interconnexions sociales.

Exemple historique : La chute du mur de Berlin, initiée par des manifestations et des actes individuels dans le bloc de l’Est, a provoqué l’effondrement de tout un système idéologique.


4. Construire à partir du chaos : un nouvel ordre

Une fois que la polarisation a déclenché le changement, le défi consiste à structurer les nouvelles dynamiques. Cela implique :

  • Canaliser l’énergie : Utiliser les forces attractives pour orienter le chaos vers un système fonctionnel et durable.
  • Embrasser l’incertitude : Accepter que le résultat final ne sera jamais complètement contrôlé, mais évoluer vers un équilibre temporaire et adaptable.
  • Créer des points de convergence : Proposer des récits ou des structures suffisamment inclusifs pour fédérer les énergies polarisées sans les écraser.

Exemple : Dans une société en transition, des assemblées populaires ou des forums ouverts peuvent devenir des lieux de convergence entre visions divergentes, favorisant une co-création.


5. L’équilibre des pôles dans la durée

Pour que le système reste dynamique et évite de recréer une nouvelle oppression, il faut maintenir un équilibre entre :

  • Critique permanente : La polarité répulsive doit persister pour éviter que le nouveau système ne devienne dogmatique ou rigide.
  • Vision utopique : La polarité attractive doit évoluer pour inspirer constamment des idéaux adaptés aux défis émergents.

L’effet papillon prolongé : Une fois le système transformé, de nouvelles petites perturbations doivent être encouragées pour maintenir un état de créativité permanente.


6. Applications pratiques : mouvements et stratégies

Voici comment cette dynamique de polarisation et de chaos peut être utilisée dans des stratégies concrètes :

  1. Mouvements sociaux : Utiliser des symboles puissants pour polariser les opinions (pôle répulsif : dénoncer ; pôle attractif : proposer une alternative inspirante).
  2. Art et culture : L’art subversif peut agir comme une force polarisante, suscitant à la fois rejet et adhésion.
  3. Innovation technologique : Les innovations radicales perturbent souvent les systèmes existants, mais proposent de nouvelles solutions.

Exemple contemporain : Les monnaies décentralisées comme le Bitcoin polarisent : elles rejettent le contrôle bancaire traditionnel (pôle répulsif) tout en attirant par l’idéal de la décentralisation et de la liberté financière (pôle attractif).


Conclusion : polarité et transformation

La polarisation est une force essentielle dans la déconstruction créative, comparable à un champ magnétique qui attire et repousse simultanément, générant ainsi un courant capable de transformer la société. Ce courant, amplifié par des dynamiques chaotiques, peut déclencher des révolutions ou des renaissances inattendues. Cependant, il nécessite une gestion attentive pour éviter que le chaos ne se transforme en désordre destructeur, et pour garantir que les nouvelles structures restent vivantes, flexibles et justes.

L'idée clé est d'accepter que le chaos n'est pas l'ennemi, mais une opportunité de réinventer le monde à partir des tensions mêmes qui le traversent.

La déconstruction créative contre les systèmes oppressifs repose sur l'idée qu'avant de construire une nouvelle société ou une nouvelle structure, il est nécessaire de démonter les systèmes existants, en particulier ceux qui sont perçus comme oppressifs ou injustes. Ce processus s'appuie sur des principes philosophiques, politiques et pratiques qui visent à disséquer, analyser et transformer les fondements mêmes de ces systèmes. Voici une exploration approfondie de ces principes :


1. Identifier le problème : comprendre l'oppression

Pour déconstruire un système oppressif, il faut d'abord en comprendre les mécanismes :

  • Structures visibles et invisibles : Les systèmes oppressifs sont souvent enracinés dans des lois, des institutions ou des normes culturelles. Mais ils s’appuient aussi sur des valeurs implicites, des récits historiques et des biais inconscients.
  • Interdépendance des oppressions : Il est essentiel d'examiner les liens entre les différents systèmes d'oppression (ex. : colonialisme, patriarcat, capitalisme, racisme) pour s’attaquer à leurs racines communes.

Exemple : L’analyse du capitalisme révèle non seulement des inégalités économiques, mais aussi son impact sur le genre, la race et l’environnement.


2. Critique et déconstruction des récits dominants

Les systèmes oppressifs survivent en imposant des récits et des mythes qui justifient leur existence. La déconstruction créative cherche à :

  • Révéler les contradictions : Exposer les incohérences ou hypocrisies d'un système (par exemple, des valeurs proclamées comme "liberté" ou "égalité" en contradiction avec des pratiques oppressives).

  • Délégitimer le pouvoir : Démontrer que le pouvoir en place repose sur des fondements arbitraires ou injustes.

  • Créer des contre-récits : Proposer des visions alternatives qui remettent en cause les normes imposées.

Exemple : Les mouvements anticoloniaux ont déconstruit l’idée que les colonisateurs apportaient "civilisation et progrès", en montrant au contraire les effets dévastateurs du colonialisme.


3. Détruire, mais pas pour le vide : la création par la destruction

  • Destruction ciblée : Déconstruire ne signifie pas anéantir tout ce qui existe, mais démanteler les aspects oppressifs tout en préservant ce qui peut être réutilisé.
  • Apprentissage des erreurs passées : L’objectif est de ne pas reproduire les dynamiques oppressives au sein des nouvelles structures.
  • Faire table rase : Dans certains cas, il peut être nécessaire de reconstruire entièrement, notamment lorsque les fondations du système sont irrécupérables.

Exemple : Dans une révolution, les institutions corrompues peuvent être abolies, mais les connaissances ou les pratiques culturelles locales peuvent être sauvegardées.


4. Inclusion et participation : donner la voix aux marginalisés

Les systèmes oppressifs fonctionnent souvent en excluant des voix ou des perspectives. La déconstruction créative doit :

  • Valoriser les savoirs oubliés ou réprimés : Inclure des récits issus des communautés marginalisées.
  • Horizontalité : Éviter de recréer des hiérarchies oppressives en favorisant des structures démocratiques et inclusives.
  • Intersectionnalité : Reconnaître que l'oppression prend des formes multiples et interconnectées, et veiller à ce que chaque changement bénéficie à tous, et non seulement à une élite.

Exemple : Les mouvements féministes modernes intègrent de plus en plus les perspectives des femmes de couleur, LGBTQ+ et des personnes vivant avec un handicap.


5. Équilibre entre théorie et action

Pour être efficace, la déconstruction créative nécessite un équilibre entre réflexion et mise en pratique :

  • Théorisation : Comprendre les bases philosophiques et historiques des systèmes oppressifs.
  • Action directe : Mettre en œuvre des pratiques alternatives dans les domaines politiques, économiques, sociaux ou culturels.
  • Expérimentation : Tester de nouveaux modèles de société à petite échelle avant de les appliquer à grande échelle.

Exemple : Les coopératives autogérées sont des expériences concrètes pour tester des alternatives au capitalisme.


6. Vision utopique : construire un horizon

La déconstruction n’est pas une fin en soi ; elle est un prélude à la création d’un nouveau système :

  • Rêver des futurs possibles : Imaginer des modèles de société radicalement différents.
  • Projets tangibles : Traduire ces visions en structures concrètes, comme des lois, des institutions ou des pratiques.
  • Souplesse et adaptation : Accepter que ces nouveaux systèmes devront évoluer et ne pas chercher à imposer une perfection rigide.

Exemple : Les Zapatistes au Chiapas, au Mexique, ont imaginé et mis en œuvre une gouvernance communautaire qui rompt avec les modèles traditionnels de l'État.


Exemples de stratégies de déconstruction créative

  1. Satyagraha de Gandhi : Déconstruction non violente du colonialisme britannique en Inde, combinée à des visions d'autonomie économique et sociale.
  2. Décolonisation intellectuelle : Efforts pour se libérer de la pensée coloniale dans les systèmes éducatifs et culturels.
  3. Hacktivisme et cybersabotage : Détourner la technologie des grandes entreprises pour exposer leurs abus ou promouvoir des alternatives libres.

Conclusion : un cycle perpétuel

La déconstruction créative est un processus cyclique : elle déconstruit l'ancien pour construire le nouveau, mais cette nouvelle création devra à son tour être questionnée, critiquée et éventuellement reconstruite. Ce processus exige une vigilance constante pour éviter la réinstitutionnalisation des oppressions et pour s'assurer que le changement reste dynamique et inclusif.