La face sombre de la créativité en ingénierie

Parlons un peu d'ingénierie et de créativité, c'est normalement ma spécialité à la base et ma formation. Je vais parler des côtés sombre du milieu, ce que personne ne veut entendre parler et les pratiques.

Dans mon école, qui était le GIP-Insic de l'école des Mines de Nancy, on apprends normalement aux élèves la créativité en ingénierie. Il devrait donc y avoir des profils créatifs dans les ingénieurs. Pourtant la vérité sur les anciens de mon école, très rare sont ceux qui travail en R&D, ou devienne même des directeurs de R&D de grand groupe. Et encore pire, personne comme entrepreneur. Hors pourtant les plus créatifs et qui sont des stratèges et des experts en management devienne des entrepreneurs.

Il y avait donc anguille sous roche, que la formation c'était un peu du vent. Ce qui ma mis la puce à l'oreille, il n'y avait aucun cours sur la loi, le droit et la propriété intellectuelle. C'est à dire que l'on apprenait à quelques moutons à avoir des idées, mais surtout ne pas les protégés...De brave idiot utile que l'on va tondre par le capitalisme. Raison? Car le directeur de formation, que je ne vais pas cité était lui même un prédateur et exploitait les idées de ces élèves. Donc il n'avait aucune raison de faire des cours de droits et propriétés intellectuelles.

Savoir ce défendre? Et puis quoi encore. Le pire dans tout ça l'école des Mines de Nancy à mon époque était ouvertement socialiste à la direction, mais pourtant ces têtes de turc derrière était des partisans de la proprieté intellectuelle traditionnelle. Ce qui n'est pas compatible par exemple avec le communisme et la partage des communs. Et d'ailleurs mon directeur d'école disait à l'époque que l'imprimante 3D n'avait aucun avenir et se moquait totalement de l'open source...

Le monde du brevet est très futile, on a breveté tout et n'importe quoi, inventé par le régime de Venise à la base et l'ordre marchand aux origines du capitalisme. On ne peut pas sortir du capitalisme sans détruire la propriété intellectuelle tel qu'elle existe et surtout le brevet.

Mais les gens comprennent pas ça les origines du capitalisme, ils ont des combats à la con, tout repose sur le brevet d'invention et son exploitation. Ce sont les maitres du monde, la science n'est pas une recherche de la connaissance pour devenir un sachant, c'est à dire un savant, mais pour pour exploiter des découvertes qui permettent d'innover, obtenir un avantage compétitif sur le marché et vendre pour du profit.

C'est à dire le piège pour une organisation en ingénierie est de tomber dans un cadre purement financier en innovation. Et la plupart des entreprises tombent dans cette problématique aujourd'hui. C'est très rare les entreprises de hautes technologies de nos jours avec une R&D solide et des créatifs.

Et généralement les créatifs sont des profils difficile à manager, c'est des rebelles pour la plupart qui sont hors cadres des normes. Ils sont à part, avec des particularités, parfois des manies, ou des folies qui font qu'ils sont unique. On ne devient pas un créatif en suivant les normes. Et les entreprises d'ingénierie en particulier le management de l'innovation en R&D doit prendre en compte les profils atypiques, dont les RH ne savent plus trouver, car les algorithmes d'intelligence artificielle ne détecte pas ça car trop normatif.

C'est le problème des organisations dont les entreprises d'ingénierie et le management d'être trop normatif. je lisais des articles à l'époque dans "Technique de l'ingénieur", j'ai fais toute la littérature sur la créativité en ingénierie et le managemement de l'innovation. L'entreprise est souvent considéré comme un lieu tyrannique par les créatifs, que l'on empêche de respirer, que l'on force à des résultats car il y a une contrainte de compétitivité. Vous ne pouvez pas attacher la créativité à un bilan comptable ou de résultat.

Il suffit de voir les artistes, peintres, écrivains, etc... C'est totalement aléatoire de miser sur un créatif. Prenons l'exemple de H.P Lovecraft. Il a eu aucun succès de son vivant. Toute son oeuvre est post-mortem et donc la reconnaissance de sa créativité. Bah c'est le même problème avec des ingénieurs créatifs. On voudrait qu'ils facent des découvertes et donc trouver des invention qui auront du succès. Mais bien souvent c'est des pétards mouillés. Et les entreprises ne veulent pas investir dans quelques choses qu'elles ne maitrisent pas en particulier quelle ne peut pas plannifier sur le long terme.

Donc les créatifs, pour la plupart ils sont éloignés des organisations, trop hors norme, ingérable, etc... On trouvera toute sorte d'excuse pour ne pas les recruter. Et puis parfois on les exploitent, c'est à dire la créativité n'est pas quelques choses que l'on peut stopper. Un créatif produit toujours des trucs, et il y a des vautours en embuscade.

Par exemple je sais qu'il y a quelques un sur ce blog qui me lisent et cherche à tirer un profit. C'est le jeu, je sais très bien que ces les règles et que l'éthique c'est du pipeau. j'ai appris à hair les cols blancs, ces managers qui se prennent pour des petits chefs et généralement tyrannise les créatifs pour espérer en tirer du profit. C'est leur souffre douleur, d'un côté ils font des promesses, une bonne carotte en récompense et puis de l'autre c'est des bourreaux car insatisfait du travail car frustrer pour ne pas en tirer un profit.

Il y a eu des histoires célèbres dans l'ingénierie d'affaire et scandale. Je parle de l'inventeur de la LED bleue plus particulièrement. Dont il a eu le prix nobel de physique. Shuji Nakamura a gagné en procès 8 millions $ pour préjudice contre son entreprise sur les brevets. Bien souvent les entreprises sont des ennemis des inventeurs et non des alliés.

A cause de ces affaires, les entreprises ne recrutent plus des créatifs, car s'ils sont trop malin vont leur mettre un procès au cul. Et ils le savent, ils sont généralement dans la merde.