En France on est le théatre d'une guerre depuis quelques années de modèle agricole et la naissance d'organisation comme la confédération paysanne ou encore le soulèvement de la Terre par une ghettoisation des bobos venus des villes faire la leçon aux agriculteurs. En cause deux principes: agro-écologie venu du prophète du potager: Pierre Rabhi (entrisme de l'anthroposophie soit disant) et la permaculture. Cela a créé une rupture entre soit disant les paysans et les agriculteurs. C'est à dire que le modèle de demain pour ces gens, est la micro-ferme.
Fini l'elevage intensif, la mécanisation et l'industrie. Retour à l'économie de conservation à outrance, auto-suffisance et proche de la nature ou vous faites attention à chaque petit rongeur. Manque de pot les agriculteurs connaissent leur métier et ce révolte contre les gouvernements et pas seulement qu'en France ou l'écologie est à tous les étage pour récupérer leur vote et par principe seul les bobos des villes votent écolos dans le mythe que c'est l'agriculteur qui détruit la nature et c'est un sale connard avec ces tracteurs.
Il y a un fort courant en France pour propager l'idéologie de la micro-ferme qui n'est qu'une extension du potager. Le modèle le plus en vogue c'est d'acheter quelques chèvres pour les envoyer en paturage et vendre son fromage en circuit court. C'est le nouveau hype, l'air de croire pour ces gens que nourir la planète c'est vendre du fromage.
Ils ont bien sur tord, pour nourir la planète il faut produire des féculents pour les pates (blé), mais également les pommes de Terre, le riz ou bien encore le pain(blé). C'est les aliments de base, et ils sont impossible à aborder dans une optique de micro-ferme (c'est à dire 2 à 3 hectares). La micro-ferme permet de faire un maraichage, souvent de type bio (qui fait exploser les prix de l'alimentaire). Mais on ce nourrit pas de légume, il faut des féculents.
Je suis un partisan quand on est de l'agriculture de subsistance personnel et que l'on a peu d'hectare de basculer en ferme vertical et hydroponique pour améliorer les rendements. Mais cela ne me convient pas sur la production des féculents qui est une agriculture au sol et de surface, il en faut beaucoup d'ou l'obligation d'utiliser des modes de production industriel et des pesticides ainsi que des engrais pour optimiser les rendements. C'est pareil pour le mais, ou le soja, c'est des grandes surfaces.
L'agro-écologie, la permaculture n'est qu'une extension du potager et donc la réduction de la mécanisation au mieux c'est un modèle de micro-ferme pour du maraichage. C'est un modèle pas viable car ne produit pas de féculent, ne nourrit pas les bêtes, pour engraisser les vaches et le boeuf on utilise du mais.
Pierre Rabhi n'est pas un agriculteur, mais un jardinier et il veut donner son modèle à tous. Il n'a jamais réflechi comment produire des féculents, et si on retournait à 150 ans en arrière pour produire du blé ou du mais avant la mécanisation, je vois bien les gens battre le blé avec des fléaux.
Je suis un ingénieur, et mon boulot est d'imaginer des technologies pour améliorer le quotidien des agriculteurs, la pénébilité au travail et les rendements pour nourir plus de gens, mais aussi réduire le prix d'accès à l'alimentation et sa transformation. Je ne comprends donc pas cette mode bourgeoise en France de culture du potager et de l'agro-écologie qui se fiche de ne plus produire des cultures nécessitant une surface importante au sol donc de la mécanisation pour préparer les sols et les récoltes.
Une guerre des champs fait rage, bien plus qu'un simple problème de modèle agricole et la fin de la raison.