On me demande Anthony, la PLM est-elle une arme? Il y a t-il un flou juridique? Oui. L'origine de la CAO en France a été d'améliorer les prototypes et maquettes 3D dans l'aéronautique tel que le mirage Dassault puis la création du Rafale sortie en 1986.
Avant la guerre, en 1939, WWII. Tous le monde utilisait la planche à dessin, designers industriels: cela coutait rien. Puis les allemands on commencé à faire des recherches en calcul aérodynamique (CFD) sur les avions via les premiers ordinateurs (Zuse 3). Mais cela coutait la peau du cul! Conrad Zuse a reçu un investissement de 25 000 Reichsmark de la "German research institute for aerospace engineering" pour développer son prototype. Soit 125 000€ aujourd'hui.
Etant donnée que le développement de la CAO a permis d'améliorer et optimiser des systèmes d'armes tel que CATIA qui a permis de faire le Rafale: il y a eu un contrôle d'exportation commerciale du logiciel. On a tous bloqués sous propriétés intellectuelles pour dominer le marcher de la fabrication d'arme plus sophistiqué et moderne.
Chaques puissances militaires dans le monde à alors créer sa PLM pour gérer des systèmes complexes, en particulier des armes. Il y a donc un contrôle d'export des logiciels et embargos ambigus sur des pays ennemis, d'interdire l'utilisation du logiciel. Tel que L'Iran, mais aussi la Corée du Nord n'utilise pas CATIA. Et donc freine le développement d'armement.
Ce qui bloque le marché:
Généralement les pays en voie de développement ne peuvent pas ce payer des logiciels de CAO d'ingénierie. Bien trop cher la licence, demande de gros ordinateurs puissants. Ce qui accentue le fossée entre les pays riches, et le tiers monde.
Mais depuis ils se sont gaver... Il suffit de voir les statistiques de Dassault Systèmes, le chiffre d'affaire en 2010 était de 2 Milliards $. Il est de 6,7 Milliards $ en 2025. On a rémunéré jusqu'à 44 millions d'euros le CEO de l'entreprise Bernard Charlès. Le plus gros salaire d'un patron du CAC40 en France derrière Tavarès à l'époque.
Et personne en parle, on parle de la rémunération du patron de LVMH, de Stellantis, mais jamais Dassault. C'est comme si c'était devenu des intouchables à la poule aux oeufs d'or protégé par l'Etat car actionnaire. Tous le renseignement d'Etat est main dans la main pour protéger la réputation de Dassault. Un clientelisme infect.