Parlons logement, j'ai du migrer en ville à Brest, assez loin de patelin en campagne car il n'y a pas de logement: il y a rien pour les célibataires comme logement locatif et l'accès à la propriété est impossible pour des jeunes. Donc il déserte les campagnes et sont déportés dans les grandes villes, parfois dans les logement sociaux ou HLM (sauf que les migrants campent maintenant à la place des natifs). En tant que natif et breton, je n'ai pas été prioritaire sur le logement.
Bien sur j'ai pensé à la solution d'installer une caravane, mobile home ou même une tiny house sur un terrain en campagne: mais c'est devenu kafkayen, c'est la crise et un bordel inimaginable pour s'installer.
Pourtant une tiny house, de "luxe" c'est 60 000€. Si vous faites un prêt sur 25 ans immobilier (si la banque est en votre faveur) vous payez 200€ par mois de loyer + les intérêts: accessible pour des personnes seules ou isoler. Mais la réglementation à tout pourri et c'est devenu une poudrière. On ne peut plus se loger en France, même en ville cela empire: les étudiants ralent de plus en plus et l'effet AirBNB qui a dilapidé le parc immobilier.
Si je pouvais mon projet si j'avais un peu d'argent:
- Achat un terrain en campagne: 450m2 suffit (20€/m2 = 9000€)
- Installer une tiny House à 60 000€ (25m2)
- Installer 1 à 2 containers maritimes pour le rangement,stock, livres, etc... 2x 8000€
- Installer un lieu de prière narkantique comme Musalla souterraine 35000€
- Frais de bornage : Entre 1000 €, si le terrain n’est pas borné.
- Étude de sol (si constructible) : Obligatoire pour les permis de construire, coûtant entre 800 €.
- Viabilisation (eau, électricité, assainissement) : Environ 5 000€ selon la proximité des réseaux.
TOTAL DU PROJET: 126 000€, je suis dans quelques choses de relativement pas cher à moins de 150 000€.
Pourtant il y a de fort frein en France, analysons (en réalité les communes et les maires sont devenu des connards mais bon, des petits bourges qui ne veulent pas accueillir la misère du monde mieux parqué dans les HLM...Sans oublier les agriculteurs qui ne veulent pas donner des terres, souvent main dans la main avec les maires des communes, c'est devenu des enfoirés):
En France, il est effectivement compliqué de construire ou de trouver un terrain adapté pour installer une caravane, une tiny house ou même construire de manière classique. Cela s’explique par plusieurs raisons, allant des réglementations strictes à des enjeux sociaux et économiques. Voici une analyse détaillée des principaux freins :
1. Réglementations urbanistiques strictes
Zones constructibles limitées
- Plans Locaux d’Urbanisme (PLU) : Les PLU définissent les zones constructibles, souvent très restreintes. Une grande partie des terrains en France sont classés comme agricoles, naturels ou inconstructibles pour préserver l’environnement ou l’activité agricole.
- Zones non-constructibles : Même sur des terrains privés, il est interdit d’y installer des constructions permanentes ou même temporaires comme une tiny house ou une caravane.
Normes et permis
- Obtention du permis d’aménager : Installer une tiny house ou une caravane nécessite souvent un permis spécifique, avec des exigences strictes (assainissement, accès, raccordements).
- Normes techniques : Les constructions doivent répondre à des normes (RT2020 pour les maisons, normes sanitaires pour les terrains), ce qui complique les projets alternatifs.
2. Manque de terrains disponibles
Spéculation immobilière
- La hausse des prix du foncier, particulièrement près des villes, rend difficile l’achat de terrains abordables. Les terrains sont souvent monopolisés par des promoteurs ou des investisseurs.
- Raréfaction des terrains : L’urbanisation croissante réduit la quantité de terres disponibles pour de nouveaux projets.
Freins agricoles
- Une grande partie des terrains en France sont classés comme terres agricoles. Pour préserver ces terres, il est quasiment impossible de changer leur usage en terrain constructible.
3. Opposition des collectivités locales
Peurs liées aux habitats légers
- Les tiny houses ou caravanes sont parfois perçues comme des habitats "précaires", et certaines communes craignent des campements illégaux ou un impact négatif sur le paysage local.
- Les élus locaux peuvent s'opposer à ce type de projet pour éviter de "détériorer" l'image de leur commune.
Pression des habitants
- Dans certaines zones rurales, les habitants s’opposent aux nouvelles installations, redoutant une augmentation des nuisances ou une baisse de la valeur de leur propre propriété.
4. Cadre légal peu adapté aux habitats alternatifs
Caravane et tiny house
- En France, une caravane ne peut rester sur un terrain privé que pendant 3 mois consécutifs (sans autorisation spécifique).
- Les tiny houses, bien que mobiles, sont souvent assimilées à des constructions légères permanentes et doivent donc respecter les règles des bâtiments traditionnels.
Zones de loisirs et habitats légers
- Les zones où il est possible d’installer une tiny house ou une caravane sont souvent limitées à des terrains classés "zones de loisirs", qui sont rares et coûteux.
5. Enjeux écologiques et environnementaux
Protection des terres
- La France a des objectifs stricts de lutte contre l’artificialisation des sols pour préserver les espaces naturels et agricoles. Cela limite fortement la création de nouvelles zones constructibles.
Régulations environnementales
- Dans de nombreuses régions, les contraintes environnementales liées aux zones protégées (zones Natura 2000, parcs naturels régionaux) empêchent la construction ou l’installation d’habitats.
6. Alternatives et solutions possibles
Chercher des terrains déjà constructibles
- Les terrains avec un certificat d’urbanisme positif sont rares mais permettent de simplifier les démarches.
- Les terrains dans des lotissements ou des éco-lieux sont aussi une option.
Intégrer un habitat collectif ou partagé
- Certains projets d’éco-hameaux ou de terrains partagés accueillent des habitats légers et alternatifs.
Militer pour des réformes
- Participer à des associations ou initiatives pour faire évoluer la réglementation, comme la reconnaissance légale des habitats légers et mobiles (tiny houses, yourtes, etc.).
Conclusion
Les difficultés pour trouver ou aménager un terrain en France résultent d’un mélange de réglementations strictes, de pressions économiques, et de résistances culturelles. Cependant, avec des stratégies adaptées (recherche de zones spécifiques, projets collectifs, lobbying pour des changements législatifs), il est possible de contourner certains obstacles. La demande croissante pour des habitats alternatifs pourrait aussi inciter à assouplir les règles à l’avenir.