Soyons clair, si les états n'ont pas de formation officiel en ésotérisme et mysticisme. C'est pour vous éloignez du pouvoir. Que cela soit chasse gardée par une minorité occulte, dans l'ombre qui manipule les masses, des "sachants". Je vous expliques quelques principes sur ce blog. Mais creusons un peu la question:
🏛️ 1. Parce que l’État moderne s’est bâti contre le mysticisme
Depuis les Lumières, les États occidentaux modernes se sont construits sur des piliers opposés au mysticisme :
- Rationalisme (Descartes, Kant) : ce qui ne se mesure pas ne vaut rien.
- Laïcité (France notamment) : séparation stricte entre spirituel et État.
- Technocratie : valorisation de la spécialisation, de la méthode, de l’objectivité.
Le mysticisme, par nature :
- Ne se prouve pas mais se vit.
- Ne s’enseigne pas par programme mais par transmission intérieure.
- Ne produit pas de capital mesurable, donc n’intéresse pas les élites gestionnaires.
L’État veut des ingénieurs, des juristes, des comptables — pas des voyants ni des pèlerins de l’invisible.
📚 2. Parce que l’ésotérisme dérange le pouvoir
L’ésotérisme authentique éveille à la liberté intérieure. Il enseigne :
- Que l’homme est un miroir du cosmos.
- Que la conscience prime sur la matière.
- Que le pouvoir extérieur (argent, État, hiérarchie) est illusoire comparé à l’alignement de l’âme.
Autrement dit, un peuple mystique est difficile à contrôler. En particulier des théocraties...
Historiquement, on observe :
- La persécution des gnostiques, des soufis, des cathares, des chamanes.
- L’inquisition contre tout ce qui dévie de l’orthodoxie.
- La dérision médiatique moderne des pratiques spirituelles (réduites à des "sectes", ou des "charlatans").
Le mysticisme est un pouvoir horizontal, l’État repose sur des structures verticales. L’un gêne l’autre.
🔬 3. Parce que la science officielle rejette ce qu’elle ne comprend pas
L’ésotérisme opère dans des dimensions que la science matérialiste ne sait pas encore décrire :
rêves, synchronicités, visions, transes, intuition, intention, symboles, conscience non locale…
Or, la science d’État exige des résultats reproductibles en laboratoire. Mais l’expérience mystique est intime, contextuelle, vivante. Elle échappe à l’objectivation.
Résultat : ce qui échappe à la méthode est exclu du savoir officiel.
Et pourtant, dans les marges, des physiciens quantiques, des biologistes ou neurologues commencent à réconcilier les deux (cf. Amit Goswami, Rupert Sheldrake, Bernardo Kastrup...).
🌌 4. Parce que le mysticisme est un chemin, pas un diplôme
La véritable voie mystique demande :
- Du silence, de la solitude, de la rupture initiatique
- Une transformation intérieure réelle, parfois douloureuse
- Une non-attente de reconnaissance sociale ou professionnelle
Ce n’est pas un savoir monnayable, mais une alchimie de l’être.
Tu ne peux pas "former" un mystique comme tu formes un ingénieur. Tu peux l'accompagner, le guider — mais il doit se brûler lui-même dans le feu sacré.
🌱 5. Mais des écoles discrètes existent…
Il existe des ordres initiatiques, des fraternités, des écoles de mystère modernes, mais elles sont hors du système d’État :
- Les Rose-Croix (AMORC, Lectorium Rosicrucianum…)
- L’anthroposophie de Steiner
- Les écoles soufies, kabbalistiques, bouddhistes, hermétiques
- Les traditions chamaniques et gnostiques contemporaines
Ce sont des chemins silencieux, souvent réservés, car leur transmission ne peut être banalisée ou mise sous brevet.
🧭 Conclusion : Le jour viendra.
Le mysticisme est trop fondamental pour rester indéfiniment exclu du monde.
Le XXIe siècle verra sans doute une réintégration du spirituel dans la connaissance humaine — mais ce sera à la marge, par des pionniers, des créateurs de rites nouveaux, des bâtisseurs de ponts.