La société de l'information

Les hackers l'on très bien compris plus que n'importe qui: l'information c'est le pouvoir. Si vous voulez être compétitif, anticiper des marchés ou tout simplement trouver des vulnérabilités et proposer des améliorations: il faut analyser de la DATA. D'ou le mouvement #datalove qui a été initié en particulier par Telecomix et l'ancrage de la culture hacker dans les années 2010.

Toutes entreprises nécessitent un service de renseignement en particulier de veille en intelligence économique face à la concurrence pour garder une marge. Les cabinets de consultants font leur pain béni sur ce principe. La société de l'information dont nous avons basculé avec l'arrivée d'internet dans les années 90s a modifié la collecte d'information pour ce déporter sur le cyber face à d'autres méthodes tels que HUMINT, SIGINT. La plupart des entreprises fonctionnent sur le rapport de force ou il est question de domination des marchés et l'information est cloisonné car source du pouvoir. Ainsi un manager ou un PDG a accès à plus d'information qui lui permet de prendre des décisions. Ce que remet en cause la culture des hackers par la circulation de l'information pour rabattre les cartes du pouvoir. Ainsi le secret defense est un système de privilège ou la raison d'état est associé pour sa survie en tant qu'organisation ou le politique contrôle l'information. S'il a exister des "black project" aux USA tel que le développement du SR72 Blackbird par Lockheed Martin, ce n'est que pour garder un avantage économique pour dominer protégé par l'Etat et garantir des sanctions pour espionnage.

Dans une société de l'information c'est un non sens car le cyber permet aujourd'hui d'analyser 99% des informations de source ouverte OSINT et 1% est caché tels que le secret defense, mais en regroupant l'information on peut faire des découvertes dans les "big data" pour outrepassé le secret defense.

Il ne faut pas oublier que les états et les entreprises ont des ennemis pour raison idéologique ou de domination de marché, et ne vas pas hésiter à étaler vos secrets au grand public à travers les médias et des opérations d'influence(cinéma, littérature, jeux-video etc) par des moyens détournés comme chantage, c'est une manière de soumettre l'ennemi. Le renseignement et ces analystes c'est de déterminer ces fuites d'information qui sont des vulnérabilités pour l'organisation en fonction de l'exposition et des opportunités de croissance.

Ainsi les chercheurs et les inventeurs parmi les ingénieurs grâce à leur découverte consolide le tissus économique en proposant des nouveaux produits et services garantissant l'utilité de l'organisation dans le système capitaliste. Mais rien ne ce fait sans l'analyse de donnée empirique pour faire des découvertes. Un ingénieur qui cherche à résoudre un problème fera une recherche d'antécédent dans la documentation avant d'inventer une solution, ce qui est un cycle de renseignement.

Le système fonctionne sur l'exploitation, chaque découvertes permettent un accroissement du capital, pour cela il faut valoriser le travail et le rémunerer à sa juste valeur. La société va consommer grâce au pouvoir d'achat sur des objets désirés catalysés par le marketing. Un entrepreneur se doit de faire des études de marchés et récolter des renseignements pour espérer être rentable.

Le hacker est dans la même problèmatique ou la phase de "recon" pour reconnaissance cherche à exploiter des vulnérabilités sur de l'information disponible pour être rentable. D'ou l'essor des failles 0-Days qui se vendent à des millions de dollars. Toute entreprise est l'exploitation de faille. Même le boulanger qui veut faire du profit cherche la faille en s'installant dans une zone ou il va dominer le marché. Tous les moyens sont bon pour exploiter l'autre jusqu'au parasitage de la société pour son contrôle ce qu'est une définition du libéralisme. Les GAFAM exploitent vos données en échange du service que ceux-ci vous rendent. On a rien pour rien. L'altruisme n'existe pas dans une société capitaliste, la seule chose qui compte est votre productivité pour accumuler du capital.