- Titre : La Voie du Magicien
- Auteur : Deepak Chopra
- Thème : spiritualité, transformation intérieure, sagesse initiatique
Critique sur Babelio (33 notes)
SYNOPSIS
La Voie du Magicien est un voyage initiatique et philosophique à travers l’histoire symbolique de Merlin et Arthur, que Deepak Chopra revisite comme une allégorie du chemin spirituel de chacun.
Le livre propose 20 leçons de vie, sous forme de dialogues entre le jeune Arthur, curieux et candide, et le sage Merlin, qui incarne la conscience éveillée, le Soi supérieur ou le guide intérieur. Ces échanges servent de métaphores initiatiques pour aborder les grandes questions existentielles : la réalité, le pouvoir, l'illusion, la peur, le destin, l’amour, la transformation...
Merlin enseigne à Arthur que le monde visible n’est qu’une illusion (maya), et que le véritable pouvoir ne réside pas dans la force, mais dans la connexion avec la source universelle de la conscience.
Chaque chapitre se termine par un enseignement spirituel ou une pratique méditative que le lecteur peut intégrer à sa propre quête de sens.
- La réalité est une illusion modelée par la conscience.
- Tout pouvoir vient de l’intérieur.
- Le monde est le miroir de notre âme.
- L’éveil spirituel consiste à se souvenir de notre vraie nature.
- L’alchimie intérieure transforme l’ego en lumière.
J'ai fini de lire, assez rapidement le livre de Deepak Chopra: La Voie du Magicien aux éditions J'ai Lu "Aventure Secrète". Es-ce un bon livre? Globalement intéressant, ils donnent quelques bon conseils pertinents, mais tout n'est pas à prendre au pieds de la lettre, je le trouve trop occidental en terme de pratique religieuse et surtout christianisé: normal me diras tu, normalement le mythe du roi Arthur est un chrétien...
Son plus grand défaut? Des contradictions de Deepak Chopra sur le bien et le mal, mais aussi les lumières et les ténèbres. Il persiste à dire d'arrêter de pourchasser l'ombre pour dévenir des êtres de pure lumière comme unicité de Dieu.
Grave erreur dans cette phrase qui m'a marqué. Autant j'apprécie Deepak Chopra, autant, là je ne suis pas d'accord du tout. L'ombre est un concept clé tels que l'atteste C.Jung. De plus pourquoi prétendre l'unicité de Dieu dans la pure lumière? Et nier les ténèbres. Chopra veut dépasser le manichéisme dans sa démarche mais pourtant fait le choix de nier la par de ténèbres.
Je suis un peu neuneu, c'est une question d'équilibre. Comme dans les jeux vidéos, il y a un équilibre entre les forces du bien et du mal. Il faut des super-héros, comme il faut des super-vilain. La quête du jeu n'a pas de sens s'il n'y a pas un boss de fin à battre hyper coriace...
Comme dans Minecraft si on détruit la continuité entre la lutte du bien et du mal, on détruit en réalité les histoires dans le jeu. Le magicien est alors en mode créatif: et construit des structures. Mais s'il y a un boss à battre comme dans le jeu, alors on est en mode survie, on reçoit des dégats et on peut mourir, tel que battre le dragon Ender dans Minecraft comme but ultime de fin.
Le mal est nécessaire pour créer des héros, tel que le nazisme... Si vous censuré le mal durant des décénnies, il réaparait car trop de bien est néfaste, trop de lumière et nier les ténèbres vous sombrer et rompez l'équilibre. Car vous répulser l'ombre. On ne peut pas censurer la nuit, qui ouvre les routes célestes dans le cosmos ou l'on voit les étoiles et les constellations qui sont des motifs (patterns). Le silence de la nuit, le froid est nécessaire.
C'est la leçon que je pourrais faire à Deepak Chopra, même si l'apprécie en règle générale. Les 7 leçons d'alchimie à la fin du livre est une analyse très pertinente de la quête du Graal, sur ce point je concède l'intelligence d'esprit de Chopra.
Surement un très bon livre pour devenir un "33" en terme de grade franc-maçon en parallèle: maitres nombres. Mais pour dépasser ce stade, il va falloir ce confronter à l'ombre... Le chemin du 44, 55, 66, 77, 88, 99 vous serait alors fermé en suivant Chopra.
Historiquement Adolf Hitler était un 88. D'ou le symbole nazi comme nombre miroir. Mao Zedong a été un 66. Il a lancé la révolution culturelle en 1966. Ils ont un impact tellement collossal sur Terre, qu'il y a de la résistance et ils apprennent à donner la mort... C'est nécessaire.