Quand on cherche à comprendre les comportements dans une population on s’aperçoit que la plupart des individus sont des suiveurs et adopte des normes par mimétisme. Il y a très peu de "penseur" et donc de leader car la société dès notre enfance nous formate à une routine pour devenir des consommateurs sur des concepts matérialistes. Le travail est un outil pour réduire l'espace de pensée, pour occuper le cerveau. Le consommateur voit dans le salaire une récompense, c'est comme ça que l'on a acheté la paix sociale. Le capitalisme à donc élevé la réussite sur la productivité et le gage de toute entreprise saine sur le profit.
Hors les créatifs et les penseurs sont improductifs car n'ont aucune éducation à la discipline par anti-conformisme et finisse pour la plupart dans la pauvreté. Ils sont incapable de ce caser dans une entreprise ou généralement les managers en R&D vont les torturer pour pisser du jus de cervelle et les exploiter.
"Thinking out the box" est pourtant un moto des start-ups et de l'innovation. Le défi de l'invention est l'adoption qui doit répondre à un besoin. L'origine de l'informatique apparaît quand on a eu la nécessité d'étudier et de gagner en précision par le calcul le design en aérodynamique pour l'aviation, avec le Konrad Z3 allemand, le nazisme et la guerre à propulsé la nécessité pour dominer, de nos jours on rappel que c'est en Allemagne que tout à démarré avec le plus grand club de hacker mondial: le CCC "Chaos Computer Club" de Berlin. Ce que l'on appel aujourd'hui de la CFD "Computational Fluid Dynamics" dans le milieu de l'ingénierie, c'est la stratégie qu'a adopté des géants comme Dassault Aviation en France que la maitrise informatique de la conception et simulation. Ils sont des pionniers car ils ont besoin de l'outil numérique pour de la maquette virtuelle de leur propre aviation pour optimiser les coûts et la performance.
Le business model n'est pas une stratégie d'adoption mais de contrôle de la production des moyens créatifs et de propriété intellectuelle de l'entreprise capitaliste. Rappel Dassault ne vend des avions qu'aux riches et aux Etats et à intégré un système de privilège entre des partenaires. En business on appel cela l'exclusivité pour augmenter le prix.
L'informatique il y a 40 ans n'était que pour les laboratoires et les ingénieurs: un produit exclusif comme centre de traitement de l'information et de calcul qui n'était pas destiné au grand public. Dassault n'a jamais quitté cette logique et n'a pas compris la révolution de GNU à la base sur un problème d'imprimante avec Richard Stallman sur la maintenance.
L'informatique est un traitement automatisé des tâches comme le rappel le cas de l'utilisation comptable du Mainframe pour la finance et l'administration. Le coeur du métier n'est pas de simuler l'environnement mais d'automatiser des tâches et la commande des machines. L'informatique permet un gain de production par l'automatisation et il est nécessaire de faire de la gestion de configuration pour faire évoluer le système sur des cas de panne et de sureté pour la gestion des défaillances. L'ordinateur par ces capacités de calculs et de précision est plus productif qu'un être humain.
L'environnement de production qui demande une disponibilité 24h/24 7jrs/7 de nos jours sur serveur fonctionne entièrement sous GNU/Linux, parmi le top 1 million de serveur mondial + 95% sont sous GNU/Linux. Le logiciel libre soutien l'infrastructure d'internet. Et généralement c'est le déni de la population biberonné par les GAFAM depuis leur éducation scolaire quand ils se lancent en informatique: il pense que c'est un produit exclusif et qu'ils sont des élus reproduisant des comportements d'il y a 40 ans en informatique avant la miniaturisation des ordinateurs et de leur disponibilité.
La notion philosophique qu'a introduit l'informatique contemporaine depuis l'arrivée d'internet sont les communs. Ou il y a eu bataille pour libérer l'outil de production tels que les compilateurs en open source pour les créatifs en programmation. Mais l'entrée dans l'informatique est relativement élevé, un ordinateur reste le privilège des sociétés industrialisés pour augmenter la productivité.
Pourtant on ne peut pas arrêter la miniaturisation des ordinateurs et la réduction de leur coût de production, ce qui est fait exploser le marché des systèmes embarqués. La conséquence est une ouverture du code mais également des plans de conception pour propager la technologie car l'utilisateur tels que les makers veulent pouvoir détourner de son utilisation le produit pour ces propres besoins en particulier en robotique. Les créatifs tourne le dos aux industriels pour ce réapproprier la technologie et les outils de production au niveau locale comme la mouvance des fablabs car cela est possible à moindre coût, il est possible d'avoir un supercalculateur avec un cluster de Raspberry Pi pour prototyper un produit.
De nos jours il faut une infrastructure puissante pour entrainer une intelligence artificielle comme GPT-4 que seul des industriels peuvent alimenter en fond d'investissement, dans 50 ans cela sera obsolète et ceux-ci reproduise les mêmes erreurs d'il y a 40 ans en informatique pensant que c'est un produit exclusif en controlant l'infrastructure et le matériel voir le code.
Le contrôle du matériel est une stratégie dans la guerre des semi-conducteurs ou le capitalisme génère de la pénurie pour créer de la résistance au changement. Une société numérique pour demain chaque enfants à accès à un Raspberry Pi, la culture numérique fonctionne sur le principe de l'exploration du matériel informatique et son détournement en fonction de la créativité de chacun. C'est à dire une perte de contrôle pour les industriels par l'adoption en masse et la casse du modèle sous licence propriétaire qui est restrictif. En informatique les créatifs se réfugient dans des systèmes d'exploitation comme Arch Linux pour customiser leur expérience utilisateur et générer de l'art numérique car cela n'est pas normatif tel que l'on peut remarquer sur r/unixporn. Un environnement de production est normé pour sa stabilité mais doit permettre l'expérimentation par modularité sinon le système n'est pas évolutif et contraint l'innovation.
L'innovation ne fonctionne pas avec les GAFAM, il reproduise des normes et des procédures pour la production car ces entreprises ne sont pas dirigés par des inventeurs. Les outils Google ne servent que pour augmenter votre production au travail, il ne créé pas des réacteurs nucléaire car ce n'est pas le coeur de métier et cela est considéré comme un risque. La prise de risque et l'échec génère de l'incertitude voir de l'impopularité ce que déteste les actionnaires des grands groupes. Le dirigeant d'entreprise à deux manières de gérer l'incertitude soit il créé le futur et invente l'avenir soit il pilote des variables ajustables pour maximiser les profits. L'inventeur VS l'administrateur.
La culture numérique est centrale dans le pilotage des créatifs pour générer des idées et explorer des solutions, vous ne pouvez pas faire de l'innovation dans des environnements normés et cela commence par l'appropriation de l'ordinateur. Un Etat ou une entreprise qui lèche le cul aux GAFAM sabote son potentiel d'innovateur. Il n'y a pas de visionnaire dans ces entreprises. La résistance au changement des organisations est leur pire ennemi. Le politique est normatif car il fait adhérer des suiveurs, le but n'est pas de convaincre mais de répliquer des comportements pour la conservation. Le capitalisme fonctionne sur la conservation comme chantage pour exploiter par le travail. Notre société archaique sacralise la survie de l'espèce comme moteur d'exploitation. Vous pouvez faire gober n'importe quoi à une société qui voit son existence menacé. Quand les Etats-Unis ont subis l'attaque de Pearl Harbor, la menace à permis de mettre les travailleurs en route et de créer une économie d'armement. Toute comparaison avec le greenwashing est fortuite, croire que nous sommes menacé par le réchauffement climatique permet de mettre au pas la population. Vouloir la destruction de la Terre serait de la dissidence. Tous le monde le sait pourtant seul la guerre nucléaire réduira le réchauffement climatique, c'est la seule voie. L'économie ne va pas s'arrêter, ni l'enrichissement de l'exploitation des ressources sans une thérapie de choc. Vaincre le réchauffement climatique c'est avoir une politique de terraformation et donc agricole, dont la mise en place de jachère tel qu'avec un hiver nucléaire. Il est dans la nature génocidaire du communisme de piloter le système pour son renouvellement pour vaincre la résistance au changement dans les révolutions permanentes.
L'innovation va détruire l'humanité tel que l'on connait en rendant obsolète le travail mais également la Terre en ce libérant de son environnement contraint par les lois de la physique car la science n'est qu'émancipation de la création. Les créatifs sont des destructeurs et terrorisent l'organisation en remettant en cause le bien fondé de l'environnement de production, si celui-ci est obsolète il sera recyclé et archivé, même la Terre. L'écologie est une pulsion de conservation contraire à l'émancipation. La destruction permet de donner un champs d'action pour les créatifs en libérant de l'espace, c'est pour ça que vous ne devez jamais faire confiance à un système qui interdit sa propre destruction: c'est de la malveillance car il cherche à persister sans autorisation sur quoi ce base entre autre Microsoft Windows. Il n'y a pas de ligne de commande rm -rf / sur la racine du système. On doit pouvoir purger le système dans toute opération de maintenance critique et laisser les créatifs le champ libre pour l'invention.