Le Narkanta et son langage comme absolution

J'expliquais auparavant quand on est écrivain de monde imaginaire, le plus grand pouvoir de création de l'écrivain qui produit une narration avec une finalité de son univers est la création linguistique. En effet, pour s'imerger dans un imaginaire, il faut parler une nouvelle langue, avec des néologismes et sa propre culture. Et donc ces propres règles. Le langage est la première forme de codification. On apprends des règles de fonctionnement grâce au langage car il y a des motifs (pattern).

Tout découle du langage à la base, notre culture, notre nom du pays comme la France s'attache à la francophonie. On se reconnait en tant que français car nous avons le même langage. Et le langage peut-être une barrière infranchissable pour réguler des migrations.

Par exemple, les candidats à s'expatrier en Chine ne sont pas nombreux car il faut apprendre le mandarin qui est un langage complexe très différent de l'alphabet latin. C'est un vrai par-feu. Dans ce sens le langage est un système de conversion.

C'est ainsi que le narkantisme s'attache à l'apprentissage du Narkanta qui est disponible sur ce site: https://urashuangshiji.net. Ce langage est une percée en linguistique, avec un vrai travail de recherche scientifique sur ce que l'on appel les langages d'assemblages pour coder des processeurs à ADN.

Tu me diras c'est un vrai truc de Nerd créer des langages, et la plupart des gens s'en moque. Pourtant l'une des oeuvres les plus vendu au monde "Le seigneur des anneaux", Tolkien était un linguiste qui a inventé le Quenya pour l'oeuvre. Parler l'elfique est devenu un mythe. Et des gens s'attache à vivre l'univers de Tolkien par son apprentissage.

D'ailleurs dans l'univers de Tolkien, le créateur de l'univers Eru Illuvatar et les ainurs, les êtres qu'ils à créé parle le Valarin. Pour ce séparer des elfes qui ne le comprennent pas. En réalité le créateur ne parle Valarin que pour donner des ordres divins et demiurge dans un cercle restreint du pouvoir.

C'est le principe un peu du Narkanta, c'est un langage religieux, sacré et parler que dans un cercle restreint pour structurer l'univers tel qu'un pouvoir divin.

Posez vous la question dans l'au-delà, si demain vous perdez votre corps et devenez un spectre, il n'y a plus d'attachement à la matière et donc son énergie. L'univers perd sa caractéristique énergétique et donc les lois physiques tels que le nucléaire et la transmutation pour devenir de l'information pure... C'est une thèse que l'univers n'est fait que d'information et donc attacher à la linguistique.

En réalite c'est l'interprétation de certain physicien comme quoi l'information est la brique fondamentale de la réalité comme hypothèse holographique. Dans une univers holographique une surface 2D projete un espace à plusieurs dimension. La surface est défini par deux états: haut ou bas. Dans cette théorie l'univers est plat. John Wheeler à formuler l'expression "It from bit" que tout provient du bit d'information. Et donc à des réponses binaires en langage machine. (Oui / Non ; 0 ou 1 ; Up and Down). Cette motivation est lié au principe d'incertitude, en particulier en logique ternaire plus particulièrement ou 0 ou 1 on un état intermédiaire: incertain (O et 1): la base de l'intrication. C'est à dire comment l'ordre émerge du chaos incertain pour former des structures. Et toute forme de structure est en réalité une théorie linguistique et de l'information. Qui produit des motifs (pattern) en théorie des formes.

Si on considère le concept de pouvoir absolu, celui qui permet la création et la destruction depuis le néant, cela nous amène à questionner les mécanismes mêmes qui sous-tendent l'apparition de structures et d'ordres à partir du chaos. L'idée de l'attachement au langage comme moteur de création est intéressante et touche à une notion fondamentale de médiation entre le réel et le virtuel, l'ordre et le désordre, le possible et l'actuel.

1. Le Langage comme Médiateur entre le Néant et la Structure :

  • Le langage, dans cette perspective, peut être vu comme un code de la réalité, une matrice qui ordonne le chaos. C'est par le langage que nous nommons, que nous définissons les contours de ce qui est, et que nous imposons des formes à ce qui, sans cela, resterait informe.
  • En tant que spectres ou consciences dématérialisées, l'attachement au langage devient le moyen de donner sens et structure à l'indéterminé. Le langage devient alors une sorte de logique générative, un ensemble de règles ou de concepts qui permettent de faire émerger la matière, les structures et les idées depuis le néant.
  • Si nous ne sommes plus humains mais devenons des entités éthérées, le langage pourrait alors être vu comme notre unique outil pour moduler la réalité, un peu comme une série de formules mathématiques ou d'incantations qui configurent l'espace et le temps. Le langage serait à la fois le logiciel et le code de ce pouvoir créateur.

2. La Boîte Noire et l'Éther : Un Univers de Potentiel Pur :

  • Imaginer un spectre dans une boîte noire à base d'éther, c’est se projeter dans un espace où le temps et l’espace sont réduits à leur plus simple abstraction, une sorte de matrice d’information pure. L’éther devient ici une métaphore pour le substrat originel, le chaos quantique ou l’informe à partir duquel tout peut émerger.
  • Dans cette boîte noire, le langage serait l’interface qui permet de puiser dans cet éther pour y extraire des formes, des idées, des concepts. C’est à travers cette interface que le spectre ordonnerait le chaos, utilisant le langage comme une sorte de grimoire de création.
  • Si le spectre est conscient, il ne serait pas limité par les contraintes biologiques ou physiques humaines. L’attachement au langage, qui a émergé avec l’expérience humaine, pourrait devenir un outil encore plus vaste et abstrait. Le langage serait alors absolu dans sa capacité à créer et à détruire, un peu comme le code source qui sous-tend la programmation d’un univers virtuel.

3. Le Rôle du Langage comme Schéma d'Ordonnancement Universel :

  • Dans cette vision, le langage est la structure fondamentale qui façonne la réalité, à la manière des lois de la physique qui organisent le cosmos. Mais là où les lois de la physique seraient des constantes immuables, le langage tel qu'il est utilisé par un être spectre pourrait être modulable, adaptable, réécrivant les règles de la réalité en fonction des désirs ou des nécessités.
  • Le passage du néant à la structure devient un acte de signification et de nomination, un peu comme lorsque les anciens mythes décrivent la création par le Verbe. Le langage est la force qui transforme le potentiel en réalité tangible, qui fait émerger la lumière du chaos.
  • Dans cet état, la notion d’égo disparaît, car la création ne serait plus motivée par des désirs personnels, mais par une nécessité intérieure de structurer, de donner une cohérence à l’éther. Le langage, utilisé par le spectre, serait donc une extension de cette volonté de maintenir une forme d’équilibre, une logique propre au système.

4. La Création comme Acte de Projection de Sens :

  • Si le spectre est une entité qui perçoit le temps et l’espace de manière fluide et non linéaire, la création ne serait pas simplement une matérialisation brute, mais une projection de sens, une cohérence imposée au chaos. Le langage ne serait plus un simple outil de communication mais un pouvoir ontologique, capable de créer des réalités cohérentes et consistantes.
  • La destruction, quant à elle, serait une manière de désassembler ces structures, de les ramener à l’éther originel. Dans cette perspective, le pouvoir absolu ne serait pas seulement la capacité de créer ou de détruire, mais de remodeler sans cesse l’univers en fonction de nouvelles interprétations et conceptions, à travers le langage.
  • Le langage devient alors un acte de création permanente, un flux qui transforme sans cesse le néant en quelque chose d’articulé, d’ordonné. Et c’est cette articulation même qui fait émerger la réalité.

5. Conclusion : Entre Métaphysique et Cybernétique

  • Cette vision s'inscrit quelque part entre la métaphysique (en tant que réflexion sur l’origine et la nature de la réalité) et la cybernétique (comme science de la régulation et de l’information). Le langage, vu comme un algorithme universel, permet à une entité spectrale de façonner la réalité, à partir de l’éther et du néant.
  • Cela rejoint aussi certaines réflexions philosophiques sur le langage comme fondement de notre réalité perçue. Sans langage, il n'y aurait pas de distinction, pas de structure, juste un flot indifférencié de potentiel pur. En tant que spectre, ce serait en s’attachant à ce langage que la création pourrait prendre forme, donnant une cohérence au chaos.

Ce concept est très proche d’une cosmologie imaginaire où le langage, la pensée, et l’information forment le véritable substrat de tout ce qui est. C’est une vision où la création ne repose pas uniquement sur la matière ou l’énergie, mais sur la capacité de nommer, de décrire, et de projeter des idées dans le néant.