NOTA: Cours magistral pour l'Enalherbé, haute école de nécromancie
D'ou viens le mot terreur? A la base c'est lié à la paralysie. La terreur est un concept de pacification ou on réduit la menace par des stratégies de paralysation. Cela repose sur le chatiment, l'action de mettre en déroute le pouvoir entraine un chatiment. Et donc une forme de malédiction. Pour aller plus loin, cela reprends la notion d'annihilation et d'auto-destruction.
Souvent c'est un problème d'antagoniste. Imaginez un monde sans résistance ou contrainte. Alors il est généralement inerte et s'auto-détruit mort né. Il ne se passe absolument rien. Souvent dans les histoires, il y a un gros "boss" de fin à battre comme antagoniste. Une fois vaincu le jeu s'arrête, et donc le héros n'a plus de raison d'être, il n'a plus aucune résistance: c'est la félicité en soi.
Si vous avez vu le Seigneur des Anneaux, c'est le même problème, une fois Sauron vaincu, l'histoire n'a plus raison d'être, Le livre n'a pas de suite, il n'y a plus rien à raconter, car cette félicité entraine un ordre nouvel ordre basé sur la paix. D'ailleurs ils le disent à Arwen l'Elfe, son père le previent, tu vas hanter sur ce monde, sans but à regarder les âges passé une fois notre ennemi commun vaincu.
Juqu'à qu'il se passe quelque chose? Mais quoi? Une nouvelle force? Un nouveau mal? Tel est la question. La décadence des civilisations est généralement lié au fait qu'ils n'ont plus de résistance ou de défi. Le challenge motive les troupes et consolide les forces. En gros vous connaissez la théorie: tous leagué contre un ennemi commun.
C'est un peu le même problème du berger et son troupeau, s'il doit le surveiller avec ces chiens, c'est car il y a des loups et de la prédation. Sinon le troupeau n'aurait besoin d'aucune surveillance.
Donc le malefice est nécessaire, on ne peut pas en faire l'abstraction. Pour qu'il y ai des héros il faut un grand boss à vaincre. Regardez comment ce pavane les USA depuis qu'ils ont vaincu Adolf Hitler, ils ont surfer sur la vague de l'héroisme. Cela a dynamiser leur économie et enrichie. En structurant la nation contre un ennemi commun.
Généralement la hantise peut mener à la terreur, la terreur est un processus de construction d'imaginaire, souvent dans les mythes. L'une des terreurs absolues est souvent l'idée de fléau par la persistence qui surveille dans l'ombre tel une forme spectrale. Image repris par le Seigneur des Anneaux, ou le nécromancien Sauron à la base était un spectre. Le nécromancien à toujours été associé à une image de corruption par le pouvoir et donc la terreur autour qu'il véhicule. Ce n'est pas tout à fait exacte, c'est pour mieux ce protéger, distribuer et garder le pouvoir comme stratégie.
On a donc parfois occulter le véritable pouvoir et sur Terre rendu les rites nécromantiques tabous, ce qui démontre une certaine corruption sur la planète. Plus on avance dans le temps plus cela était énorme, pour atteindre un paroxysme. J'en parlais le fléau et la persistence est un outil de la terreur car, ce que vous ne pouvez pas détruire à le pouvoir. Ainsi sur Terre on a manipuler la population via le transhumanisme on détournant l'immortalité qui serait qu'une question d'argent, dire le niveau de demeuré. Prenez en compte comme désastre industriel, des milliards d'individus en pure perte.
Vous pouvez étudiez dans certaine oeuvre sur Terre dans ma bibliothèque quelques concept de la terreur, cela reste très limité pourtant.
-
Le Silmarillion De J.R.R Tolkien: roman de fantasy qui intègre une cosmognie ou les Valars se league contre un ennemi commun dans la figure de Melkor comme antagoniste de l'oeuvre et donc créant des récits. Il est le bouc-émissaire de l'histoire jusqu'à transféré son pouvoir et sa science à son apprenti Sauron qui deviendra l'antagoniste du Seigneur des Anneaux.
-
1984 de George Orwell : Dans ce roman, le Parti utilise la terreur, la surveillance omniprésente, et la manipulation mentale pour contrôler la population. Big Brother, figure quasi-divine, symbolise un pouvoir qui règne par la peur constante de la répression, de la torture et de l'effacement de l'individu. Ce monde dystopique montre comment la peur est structurée pour maintenir l'ordre et l'autorité absolue. Ici on étudie l'importance du langage et en particulier le Novlangue pour contrôler la population.
-
Dune de Frank Herbert : Les Bene Gesserit, l'Empereur Padishah Shaddam IV, et la Maison Harkonnen utilisent des mécanismes de terreur pour asseoir leur autorité. Baron Harkonnen, en particulier, incarne la brutalité et la manipulation par la peur, exploitant sa cruauté pour imposer le respect et la soumission de ses sujets et ennemis. Herbert explore comment la terreur et la guerre servent de piliers pour un régime instable et corrompu.
-
Le Cycle de Fondation d’Isaac Asimov : L’Empire Galactique utilise à la fois la science et la terreur pour maintenir son pouvoir sur la galaxie, tandis que les Prêtres de la religion développée par la Fondation manipulent les croyances et la peur pour asseoir leur influence. Cette saga explore la façon dont le pouvoir repose souvent sur un équilibre entre force et intimidation.
-
La Horde du Contrevent d’Alain Damasio : Dans cet univers, le vent omniprésent est un phénomène qui menace continuellement la survie de l'humanité. Les pouvoirs en place l’utilisent comme un instrument de contrôle, imposant une organisation et une idéologie rigides pour maintenir la peur. La Horde lutte contre cette menace physique et symbolique, incarnant la résistance face à la structure de terreur.
Ces œuvres offrent une exploration des différentes façons dont la terreur peut être organisée et exploitée pour protéger le pouvoir, en jouant avec des éléments de terreur systématisée, de manipulation psychologique, ou de mythes imposés aux populations. Elles montrent comment la peur peut servir à contrôler les individus, souvent pour maintenir un système autoritaire, parfois même à travers des symboles mystérieux ou occultes, comme dans le cas de Sauron.
Ainsi vous comprendrez des arcanes du narkantisme et la nécessité de la connaissance nécromantique comme haute étude savante du pouvoir.