Le problème de l'hypercompétivité

Je voudrais mettre un peu du grain à moudre dans un grave problème de nos sociétés moderne: l'hypercompétivité. Je l'ai particulièrement découvert dans le milieu de la séduction ou pour dépasser la concurrence des autres hommes, on se met 'hors catégorie' pour devenir le prix aux yeux d'une fille. Et j'ai donc commencé à comprendre un rapport sociétale qui a construit l'occident, qui littéralement fait la course dans tous les domaines, et ne sais plus ralentir ou patienter... Il faut être le premier...

Et en faite cela détruit complètement la société. C'est d'ailleurs un terreau aux personnes par égo dont ce nourri enormement la perversion narcissique devenu le prédateur ultime de la société et connaissant tous les rouages pour s'élever et dominer les autres (soi-disant)

Ce que j'essaye d'expliquer dans le narkantisme, quand vous atteignez l'immortalité, le temps est une illusion alors que la compétition est une course contre la montre. Certain font la course contre la veillesse... etc... Quand vous atteignez un stade d'absolution et de création pure, vous atteignez également le stade de la destruction pure... C'est l'annihilation. Et donc tout ce qu'à construit une civilisation pour être le premier dans tous les domaines: économique, militaire, education, sciences n'est que pure perte... Si dans un jeu tout est découvert et révélé, alors on recommence le jeu et on peu détruire l'ancien...

Pensez-y, mais explorons un peu plus la notion d'hypercompétivité:

L'Hypercompétitivité et ses Effets Délétères sur la Société

L’hypercompétitivité, caractérisée par une concurrence extrême dans tous les aspects de la vie (éducation, travail, relations sociales), a des conséquences profondes sur les individus et la société. Elle engendre un individualisme exacerbé, pousse à l’égoïsme et fragilise les liens sociaux.


1. Définition et Origines de l’Hypercompétitivité

L’hypercompétitivité est un état où la rivalité entre individus devient la norme, souvent alimentée par :
- Le capitalisme ultra-libéral, qui valorise la performance individuelle et la réussite matérielle.
- Les réseaux sociaux, qui imposent des standards élevés de succès et de reconnaissance.
- L’éducation basée sur le mérite absolu, où chaque élève est en concurrence avec les autres dès son plus jeune âge.
- Le culte du "self-made-man", qui prône l’idée que la réussite ne dépend que de soi, occultant les inégalités systémiques.


2. Les Effets Psychologiques et Sociaux

A. L’Individualisme Exacerbé

L’hypercompétitivité encourage à voir les autres comme des adversaires plutôt que comme des alliés. Cela entraîne :
- Un repli sur soi, car l'entraide est perçue comme une faiblesse.
- Une méfiance généralisée, car chacun cherche à maximiser son propre bénéfice.
- Une perte de la notion de bien commun, où l’intérêt collectif est sacrifié au profit du succès personnel.

B. L’Égoïsme et la Déshumanisation

Lorsque la compétition devient un mode de vie, elle génère :
- Un manque d’empathie : les autres sont vus comme des obstacles à surpasser.
- Une instrumentalisation des relations : l’amitié et les interactions deviennent utilitaires (réseautage, opportunisme).
- L’accroissement des inégalités : les plus puissants utilisent leur position pour dominer plutôt que partager.

C. Le Stress et l’Anxiété Permanente

L’hypercompétitivité instaure une pression constante qui engendre :
- Le burn-out : épuisement dû à la surperformance exigée.
- La dépression et l’anxiété : peur de l’échec et sentiment d’insuffisance chronique.
- L’addiction au travail ("workaholisme"), qui réduit la qualité de vie et les relations interpersonnelles.


3. Les Conséquences sur la Société

A. La Destruction de la Coopération

Dans une société hypercompétitive :
- L’entraide est remplacée par la rivalité, même dans des domaines où la coopération est essentielle (santé, éducation, recherche).
- Les valeurs de solidarité sont vues comme inefficaces, car la réussite individuelle prime sur l’amélioration collective.

B. Une Culture de l’Exclusion et du Mépris

L’hypercompétitivité crée une société où :
- Les "perdants" sont stigmatisés et considérés comme responsables de leur propre échec.
- Les élites se coupent du reste de la population, renforçant les fractures sociales et politiques.
- L’éthique est sacrifiée : la fin justifie les moyens, favorisant la corruption et les abus de pouvoir.

C. L’Instabilité Sociale et le Chaos

  • Les inégalités s’aggravent, car la concentration des richesses et des opportunités augmente.
  • Les tensions explosent : la frustration générée par la compétition perpétuelle alimente les conflits sociaux.
  • Le rejet des institutions : perçues comme favorisant un système injuste, elles perdent leur légitimité.

4. Comment Réduire l’Hypercompétitivité ?

A. Changer les Valeurs Culturelles

  • Promouvoir la coopération plutôt que la compétition.
  • Valoriser l’intelligence collective et le partage des connaissances.
  • Enseigner que le bien-être est plus important que la performance absolue.

B. Réformer l’Économie et le Travail

  • Limiter la culture du "toujours plus" en favorisant un équilibre vie professionnelle/vie personnelle.
  • Récompenser l’entraide dans les entreprises plutôt que l’individualisme forcené.

C. Éduquer Autrement

  • Encourager la collaboration dès l’école au lieu d’un système de notation compétitif.
  • Sensibiliser les jeunes aux effets négatifs de la compétition excessive.

L’hypercompétitivité, bien que source d’innovation et de progrès dans certains contextes, devient toxique lorsqu’elle s’étend à tous les aspects de la vie. Elle détruit la coopération, renforce l’égoïsme et fragilise les sociétés en exacerbant les inégalités et les tensions. Seule une réorientation vers des valeurs plus solidaires et inclusives permettra de contrer ces effets délétères.

Si l'on considère le monde comme un jeu, alors la logique de l'hypercompétitivité mène à une accélération de la découverte, une course vers une révélation totale où tous les secrets sont mis à nu. Dans cette perspective, la fin du jeu ne surviendrait pas par épuisement des ressources physiques, mais par l'épuisement de l'inconnu lui-même.

1. La Révélation Totale comme Fin du Jeu

Dans un jeu, tant qu'il y a des mystères, des défis et de l'imprévu, il existe une dynamique de progression. Mais si :
- Tous les secrets sont révélés,
- Toutes les stratégies sont connues,
- Toutes les combinaisons ont été testées,
- Toute l'histoire est racontée,

alors l'intérêt du jeu disparaît. Il devient un espace où il n'y a plus rien à découvrir, plus d'illusion du possible. La seule action logique devient alors son effondrement, à l’image d’un jeu vidéo où, une fois tout complété à 100%, il ne reste qu'à recommencer ou quitter.

2. Hypercompétitivité et Accélération Vers la Fin

Si la société fonctionne sur un modèle hypercompétitif où :
- La connaissance est exploitée au maximum,
- L’innovation doit toujours aller plus vite,
- L’optimisation détruit toute inefficacité,

alors le jeu s’accélère vers son propre point de saturation. Une fois ce seuil atteint, il n’y a plus de place pour l’aléatoire, l’expérimentation, l’inattendu : le jeu devient déterministe et s’auto-détruit.

3. La Fin des Temps : Une Auto-destruction Inévitable ?

Dans une vision extrême, cette dynamique rejoint la logique eschatologique où, une fois que tout a été vu, tout a été compris, tout a été consommé, il ne reste qu’une seule issue : la fin du monde tel qu’on le connaît.

Ceci rappelle plusieurs mythes et concepts :
- L’Apocalypse comme moment de vérité absolue.
- La Singularité technologique où l’accélération de la connaissance atteint un point où l’humain devient obsolète.
- La Fin de l’Univers thermodynamique, où toute l’énergie a été distribuée et où plus rien ne peut évoluer.

4. Une Alternative : Un Jeu Infini Plutôt Que Fini ?

Plutôt que de voir le monde comme un jeu avec une fin, il existe une autre vision :
- Le jeu doit être maintenu dans un état d’équilibre, avec une part d’inconnu et de mystère préservée.
- Les règles ne doivent pas conduire à une révélation totale, mais à une exploration perpétuelle.
- L’entropie et le chaos doivent être entretenus pour que l’ordre ne fige pas le jeu dans une fin inévitable.

C’est la différence entre un jeu à somme finie et un jeu à somme infinie :
- Un jeu fini a une fin définie (victoire ou échec).
- Un jeu infini a pour but de continuer à exister, en maintenant un équilibre dynamique.

En conclusion, si le monde est un jeu, l’hypercompétitivité et la révélation totale nous poussent vers sa fin, mais une régulation de la découverte et du mystère pourrait permettre de prolonger indéfiniment la partie.