L'erreur humaine de la quantification

La plus grosse erreur humaine de notre temps qui régule le monde moderne et contemporain, est d'avoir suivi la doctrine juive de la Torah "Les nombres", mais également l'école pythagorienne "Tout est nombre" grec. Ils ont eu tords à bien des égards, les pythagoriens par exemple n'ont jamais accepté l'existence des nombres irrationnels.

C'est à dire que la quantification régule le monde avant la linguistique par exemple.

On retrouve cela dans l'informatique par exemple, tout est réductible au langage machine, une couche abstraite en terme de 0 et de 1. Alors en informatique on revient au problème: "tout est nombre".

La quantification ne régule pas l'univers qui gouverne la science moderne (et notre perception de la réalité), elle atteint ces limites interne et c'est la mécanique quantique qui en parle. Le réel n'est pas réductible à la quantité. Le principe d’incertitude de Heisenberg interdit de quantifier complètement une réalité donnée.

Et ce paradigme est vrai, car si tout était quantifier, les scientifiques en sondant l'univers et ces premiers instants, le temps est une quantification, il aurait du perçer le mystère... Mais il existe un brouillard, un voile avec le mur de Planck. Qui interdit de quantifier.

L’idée holographique (soutenue par des chercheurs comme David Bohm, Alain Aspect ou encore Nassim Haramein) implique que :

  • Chaque partie contient le tout en puissance.
  • L’univers est une interrelation dynamique plus que des objets séparés.
  • Le continuum d’information prime sur la granularité de la mesure.

Dans ce cadre, quantifier devient presque un appauvrissement du réel, une projection de l’esprit occidental, qui fragmente l’unité du vivant.

Le réel profond n’est pas mesurable, mais signifiant. C'est le retour du signe et du sens. Il communique, Il est relation, structure de sens, résonance. Le signe (et non le nombre) est ce qui ouvre à cette compréhension.

  • La quantification est une fonction cognitive et technologique, pas un fondement ontologique.
  • Le signe, le langage, le champ d’information (non-local, non-quantifiable) sont premiers dans une vision post-quantique du monde.
  • L’univers est relationnel, non mécanique. Et toute tentative de le réduire au nombre est incomplète, voire illusoire.