Avoir des projets spatiaux, c'est commencé une plannification bien en amont du projet d'ingénierie. Ainsi on ne peu pas réfléchir sur le minage d'astéroide et l'exploration du système solaire sans prendre en compte l'infrastructure. Nos moyens actuels réaliste de prélèvement d'échantillon sur des cailloux lointain se résume à une carrotte tel que le projet Hayabusa 2 avec une charge utile de 600 kilogrammes pour la sonde et le projet OSIRIS-REx pour une sonde de 2 tonnes.
Soyons clair les fusées ne servent qu'à envoyer des sondes spatiales de quelques tonnes maximum, mais comment envoyer la taille d'un porte-avion dans l'espace comme une usine de fret minier spatial. Vous ne pouvez pas créer d'industrie minière spatiale avec nos méthodes actuelles, il va falloir repenser toute l'infrastructure.
Je pars d'une idée simple qui a été développé tel que l'ascenceur spatial. Ce n'est qu'une ébauche mais le développement d'une telle technologie va conditionner toutes les autres. Ainsi construire nos usines de fret minier spatial ne sera plus acheminé avec des fusées dans l'espace mais bien par un élévateur vers le chantier de construction aérospatial au spatioport à une altitude critique de plus de 180km libéré de l'atmosphère terrestre. C'est là que les choses sérieuses commencent: réfléchir aux fondations et préparer l'infrastructure au sol. Pour le Burj Khalifa d'une hauteur de 850m, on retrouve des fondations à 75m, on peut rapidement calculer que notre structure de 180km de haut devra avoir des fondations de 16km. Sachant que la croute terrestre fait en moyenne 30km. Il y a de la marge.
Imaginer le chantier préparer des colonnes qui vont soutenir le spatioport pour des fondations de 16km, il faudra creuser et organiser la population à l'exploitation du sous-sol. Arrivée à 4km tels que les mines les plus profondes on ne remonte pas tous les jours les machines. L'ascenceur le plus rapide du monde va a 73km/h. On arrive sur des vitesses critiques sur de petites charges. Mais quand il faut lever des tonnes, cela sera bien plus lent.
Un tel projet demande d'investir dans les souterrains pour y vivre, travailler, exploiter la matière que l'on retire pour réduire les pertes, et gérer l'énergie par des solutions de géothermie qui est inépuisable. Pour atteindre l'espace il faut penser la vie sous terre, c'est un paradoxe. Un sol riche minier, en source d'eau est nécessaire.
Penser à bunkeriser la population. Construire une megalopole avec des fondations de 16km impact tout l'éco-système. On construit pour l'éternité, cela doit répondre à des contraintes sismiques mais également évaluer la monter des eaux pour ne pas noyer les fondations. Ainsi une élévation de 70m du niveau des océans ne doit pas poser de problème sur 5000 ans.
Repenser la guerre et la vulnérabilité, le sol est source de conflit et de tension, accessible à l'arme balistique, nos faits et gestes sont vue de l'espace. Le retour à la vie privée, la réduction de la surveillance de masse, l'invulnérabilité aux guerres nucléaires indiques que la vie souterraine est la voie de sagesse.
Apprendre des fourmis, elles sont des colonisateurs comme les humains et les animaux ayant une structure sociale la plus proche de nous: de la cybernétique dans la société. Leur habitat est souterrain, le sol pour la conquète et l'exploration.
Si nos ancètres ont construit des cathédrales sur 200 ans, rien n'empêche aujourd'hui de plannifier sur 1000 ans à minima avec une zone d'opportunité parmi les futurs possibles.
De tels projets n'est viable que par un effort croissant dans les automates que l'on a à peine exploré pour nos machines. La recherche de l'auto-réplication à travers des nanites, c'est à dire des nano-robots doivent révolutionner les techniques de construction et d'assemblage. On ne va pas envoyer des humains à 50km d'altitude sous oxygène à couler du béton avec des avions à capacité de vol stationnaire dans la mesophère. Soyons sérieux, c'est un travail pour des drones. De l'expérience minière à construire des fondations à 16km va permettre d'inventer l'ingénierie de demain adapté à une contrainte.
La contrainte est une notion essentielle pour forcer le développement technologique et dépasser le besoin actuel. On a jamais auparavent penser la nécessité de creuser 16km, les mentalités doivent changer.
Ou investir dans le monde pour un tel projet? J'ai bien penser à la Bretagne. Le sous-sol est une opportunité et le terrain est assez élevé. Il y a surement d'autres zones sur Terre, mais celle-ci sera connecté à l'océan par sa localisation pour le fret maritime nécessaire.
Dans ce sens j'avance mes projets de logiciel libre pour simuler et concevoir cette megalopole et ces flux de marchandises. L'ingénierie civile ayant pris un peu d'avance sur les systèmes complexes et l'intéropérabilité.
Je vais créer un fond d'investissement pour le projet via une DAO permettant de financer des entreprises affilier à l'idée oeuvrant pour créer l'industrie de minage spatial.