L'idée originale de "Voile et Annihilation" est né en prison. Durant mes crises psychotiques sévères j'ai commencé à écrire à l'asile migratoire en Suisse un codex de cosmogonie alternative nommé "Voile et Annhilation". Mais il a fallut attendre la prison à Ploemeur pour voir les premières idées du roman en 2017 et l'écriture de première nouvelle, ainsi que les nombres narkantiques et leur invention.
Il a fallut attendre que j'ai un calepin et un crayon en prison pour commencer à écrire une nouvelle sur un peuple de la mer, une race extraterrestre né dans les abysses comme nouvelle création après la Terre. Je n'étais pas à mon premier jet. J'ai écrit en 2014 la nouvelle "Ori Y Sger" de la SF, cela raconta une invention sur une planète en utilisant la mécanique celeste et l'eau comme moyen de téléportation. Je n'ai plus cette nouvelle, le site qui hébergeait à disparu et mes données avec. Je n'ai jamais imprimé en papier pour archiver, une erreur.
Revenons à "Voile et Annihilation", j'ai dessiné un croquis au mitard de la planète qui était happer par une entité cosmique en forme de méduse. Je me suis dis, ça c'est l'ombre d'un prophète sur Terre, elle est venu le chercher c'est son gardien et exosquelette, voila comment est né l'idée originale. J'avais dessiné le début d'une religion, devenu le narkantisme comme cadre. En prison j'ai inventé les nombres pour chiffrer et créer un calendrier, mais également l'urne funéraire du prophète et le premier temple qui enferme l'entité cosmique: une Eon.
Il me fallait un langage pour chiffrer les communications et sceller la porte de l'invocation de l'entité: une sorte de mot de passe. Derrière le Narkanta est bien plus qu'un simple langage, il architecture l'univers permet de créer un univers parallèle avec sa propre physique et son propre langage, ce qui fait qu'il ne peut pas subir de cyberattaque comme univers virtuel.
Le Narkanta est un langage d'assemblage au plus proche de la machine cosmique pour faire des appels systèmes dans la nouvelle création. Il est donc sacrée et protéger par la religion narkantique.
L'idée des Eons me vient de Final Fantasy X. Une guerre de religion entre machine et invocateur. Yu Yevon et Sin est un remix du prophète Nominoe II et du de l'entité "Le Belphegor". Mais il me fallait un outil technologique qui permet de faire l'invocation. Des temples pour protéger des populations et des civilisations qui enferme le gardien: l'Eon. Cela a un côté traditionnel. Mais en realité les Eons tel que le Belphegor sont des vaisseaux organiques vivants extra-terrestre. Des entités cosmiques sous forme de machine comme extrapolation de l'imaginaire du prophète à partir de son ADN.
J'ai une fois rever d'une entité tellement gigantesque qu'elle a avalé à travers un gueule béante la planète Terre et le Soleil. De ce fait j'ai commencé à imaginer un vaisseau mère de 30 000 année lumière qui terraforme et recycle des étoiles entières créant un nuage de vide sur son passage. Elle sillonne les galaxies et se nourrit tel une sangsue. Ainsi je dois l'intégrer dans le roman comme une quête de Nominoë II pour la construction de l'empire et détruire les terres immortels d'un univers supérieur imbriqué.
J'ai fais des croquis très bizarre parfois, des systèmes solaires comme cerveau d'une entité, réseau de neurone basique ou la structure se construisait autour du vaisseau. C'est à dire que l'ingénierie et le contrôle du système solaire etait tel que l'on pouvait contrôler toute la mécanique celeste pour ingénieriser autour un vaisseau en année lumière.
C'est le prémice de ce qui défini le narkantisme et ces vaisseaux qui hébergent des empires.