Petite réflexion ouverte dans le cadre de mon travail de construction et recherche pour écrire un roman de science-fiction. J'expose ici une série sur l'immortalité, pour cadrer le débat.
La finitude
Je n'ai jamais accepté l'idée qu'il y ai une fin à toute chose. Par delà laquelle on nous mettrait des limites. En cosmologie c'est la particularité d'accepter qu'il y aurait des bords sur la carte si quelques chose avait un début ou une fin. Ce serait une réalité physique que nous enseigne la limite ou on perçoit un changement d'état. Plus simplement c'est l'idée de continuité que je mets en avant dans mon discours qui appel à la sérénité. La finitude est un néologisme qui apparait tardivement en 1920. C'est la principale caractéristique de l'homme sur les êtres vivants, notre conscience que la disparition à travers la mort est inévitable car nous apprenons de l'expérience de nos semblables. L'écoulement du temps et son apréhension à véritablement mis en évidence la vie de l'homme. Quand nous avons fait des mathématiques et appris à compter en particulier des cycles astronomiques, il a été possible de définir un calendrier et de dater les naissances et les morts. Le processus de datation s'oppose à l'éternité. Il est terrestre en rapport à l'astronomie et la mécanique céleste. On parle également d'horloge. Dans certaine cosmologie, l'univers ne connaît pas de cycle, il est continue. Le débat fini/infini est d'origine métaphysique et s'attache à la notion de temporalité et donc sa nécessité face à l'éternité. Un système éternel par principe est statique et n'évolue pas. Il n'a pas de contrainte, c'est à dire de limite qui force le changement. Il n'a pas de réalité quantifiable, c'est hors de la matière qui est défini dans un espace et subissant une force et donc l'accélération temporelle. Votre conscience ne connait pas de limite, elle est immuable par nature, ne subit pas les effets du temps, elle ne vieillit pas, ainsi on peut être agée et jeune dans sa tête, celle-ci n'a pas de début. Dans votre mémoire il est impossible de se souvenir du début de votre conscience, cela appel à une logique floue, de ce fait la finitude n'est pas admise pour la conscience et donc sa mort parait impossible. De ce fait la fin de la conscience invoque un problème de taille, l'univers existe t'il sans l'observateur? Le problème de l'observation et donc de la mesure est particulièrement ardu en physique quantique puisqu'il y a projection. Pour reprendre la physique classique, la connaissance du monde matériel est supposée se faire indépendamment de l'observateur. Ce que l'on appelera l'objectivité.En théorie quantique, l'interprétation de Copenhague, la mesure perturbait de manière fondamentale l'évolution du système. Avant la mesure le système (les particules) sont dans un état superposé, ces propriétés sont indéfinis donc infini et que la mesure vient projeter le système: les propriétés prennent une valeur propre, il y a une finitude car on peut mesurer. Alors on va me dire, mais alors la conscience devrait être quantique? Il y a de forte probabilité, il y a des études mais le problème, on ne peut pas mesurer la conscience. Une étude scientifique ce base sur des données et donc c'est quantifiable grâce à la mesure. La science est quelque chose de fini, tout repose sur le monde physique ou l'on admet que c'est défini par le calcul que en découle des mathématiques. Notre réalité fonctionne car elle est calculable, est est fini par des nombres entiers qui sont mesurable, on peut approcher la valeur des nombres transcendants. L'idée de projection du cosmos appel l'utilisation de principe holographique définissant des contours finis. Bien sur si la conscience ne connait pas le temps, elle est disponible bien avant la matière et peut agir dessus pour créer la réalité. Intrinsèquement du principe holographique la conscience est défini au sein de la matière et de l'atome. Ainsi la fonction d'onde en théorie quantique serait un morceau de la conscience également. A partir du moment qu'il existe un atome, celui-ci est en réalité issue de la conscience et de la réduction du paquet d'onde. C'est la réalité finie de la matière. On peut trouver de tel théorie chez les physiciens comme Amit Goswami qui partage le point de vue, mais des cas qui considère une réalité holographique de l'atome et donc que la matière est indissociable de la conscience au niveau microscopique, il y a peu de tentative pour l'instant, c'est un sujet parfois de pseudo-science. Des théoriciens des hologrammes sont apparus, tels que David Bohm ou encore Leonard Susskind. En physique de l'esprit il existe Jean Emile Charon qui a élaboré une théorie discutable sur le principe que la matière est porteuse de l'esprit. Les électrons porteurs de la fonction d'onde sont dédié à connaître des états et des niveaux de conscience différent. L'atome pour ainsi dire l'hydrogène est le plus bas niveau de conscience de la matière. A partir de là, la finitude change d'état, ce que nous percevons comme le cosmos, à un niveau supérieur serait le cerveau d'un organisme si nous fonctionnons par similitude et correspondance. Etant à l'intérieur du système, il est impossible de savoir, mais la spéculation est possible. Ainsi nous fabriquons la finitude à chaque instant comme venant de l'imaginaire et s'appuyant sur la mesure. On peut s'intérroger sur le cas des trous noirs, selon Einstein l'écoulement du temps est lié au couple masse/énergie et quand on s'approche d'un objet massif le temps ralenti. Il arrive un stade ou la masse est-elle que le temps ralenti à l'infini. L'espace également qui se courbe à l'infini créer une rupture du continnum espace-temps en cas d'objet fini massif. En faite la matière tombe dans le trou noir massif des galaxies qui en réalité est le temps local relatif. Le temps n'existe pas en dehors de la galaxie. La preuve est l'âge de la galaxie et celui de l'univers: 13,61 milliards d'année pour la galaxie et 13,8 milliards d'année pour l'univers. Il existe des similitudes, on ne peut pas remonter le temps en dehors du moment que nous commençons à tomber dans le trou noir galactique. C'est le début du temps local galactique, au moment que l'on peut le mesurer. Vous allez me dire mais les galaxies sont en mouvement. Ah bon? Comment est fait la mesure? A partir d'une autre galaxie, Andromède mais vous ne savez pas si le mouvement est lié à une expansion ou compression galactique qui simule un mouvement comme une toupie par mouvement inertiel déforme l'espace-temps. La galaxie peut-être statique donnant l'illusion du mouvement, il y a aucune preuve. En raison du trou noir, celui-ci est fixe dans le continnum de l'espace-temps vu qu'il perce celui-ci, êtes vous certain que cela bouge un trou noir. La question de la mesure est rattaché à la finitude mais notre univers observable n'est qu'une partie de l'étendue invisible que l'on ne peut percevoir, ni nos instruments dans le spectre électromagnétique. Ainsi ce n'est pas parce que quelques chose ne sait pas matérialisé qu'il n'existe pas. Il n'a pas forcément nécessité d'existence en tant que matière. On peut imaginer des ponts dans des univers alternatifs ou l'invisible dialogue avec la matérialité. Il peut s'exprimer sous la forme de la créativité universelle des humains pour nourrir l'imaginaire et définir la finitude selon un angle nouveau pour dialoguer avec l'observateur et construire sa pensée. L'invisible a plus ou moins des niveaux d'abstractions, ce n'est pas le seul univers, ainsi il est possible que des ponts de ce qui est invisible à notre perception devienne dans le domaine du visible et donc subir la conséquence de projection. Dans le cadre d'opération nécessitant la furtivité, l'univers créé a un niveau bas d'énergie visible. La finitude est quelques choses d’éphémère en tant qu'assemblage mesurable mais il existe des particules médiatrices qui ont une durée de vie illimité tel que l'électron et le neutrino mais egalement le noyau de l'hydrogène avec un proton. Ainsi la quantité de matière dans l'univers se conserve ne subissant pas la désintégration radioactive. Ainsi ces élements proviennent depuis la création de l'univers, si nous pourrions en créer nous violons la conservation énergétique de l'univers. C'est ce que imagine certains physiciens qui ont considérer la désintégration du proton en unifiant les forces. Créer de l'hydrogène est un vieux défi des physiciens, cela veut dire devenir créateur, ce qui dépasse nos compétences d'humains en physique des particules car nous aurions des problèmes à mesurer la création de proton. Mais c'est un sujet intéressant car cela donne réflexion à la création de l'eau, comment est t-elle apparu sur Terre, nous en avons aucune idée, même si il y a des hypothèses tels que créer par des sources volcaniques au centre de la planète. Cela ne doit pas être ignoré ni les processus nucléaires. Il est impossible que quelques chose en abondance tel que l'hydrogène soit difficile à créer remontant aux premiers instants de l'univers. Cela confronte à un problème plus particulièrement théologique que physique pour le contrôle de la source de la vie. C'est une forme de finitude de ce monde.