Linux c'est pour les pauvres

Voila une idée tenace, si c'est gratuit alors c'est pour les pauvres. Au delà de ça, il y a bien une vision de l'informatique qui ne doit pas être une question d'argent pour un usage personnel. Les gens aiment bien afficher leur richesse pour avoir un statut social ou épater le voisin. Il est vrai que cette mentalité n'appartient pas à la communauté GNU/Linux mais plutôt à Apple qui vise le marché du produit de luxe.

Vous allez me dire, mais moi je suis pauvre, je connais la précarité pourtant j'aimerai devenir compétent en informatique. Ce n'est pas un frein, on peut trouver de l'aide en utilisant du vieux materiel de don d'ordinateur, c'est vrai que GNU/Linux est réputé pour fonctionner facilement sur du vieux materiel et aujourd'hui ce n'est pas trop difficile de trouver des vieux ordinateurs pour 1€ symbolique dans l'économie circulaire et le réemploi de matériel.

Si vous ne connaissez pas d'organisme commencé par Emmabuntu qui est un collectif né d'Emmaüs. Il reconditionne des ordinateurs avec leur propre distribution GNU/Linux. Je pense qu'en les contactant ils pourront vous diriger vers des associations tel que dans le Finistère avec le centre des Abeilles sur Quimper. Généralement les administrations en changeant de PC font des dons aux associations, il suffit donc de connaitre un peu le réseau local, demander à la mairie se qu'ils font de leurs ordinateurs.

Pour ceux qui ont un petit budget disont 150€ quelques pistes

  • Un Raspberry Pi

  • Un vieux Thinkpad reconditionné sur BackMarket

Quel distribution GNU/Linux choisir?

  • Lubuntu pour débutant, la moins gourmande en ressource.

  • Manjaro XFCE, version ARM sur Raspberry Pi

  • Arch Linux pour expérimenté, version ARM sur Raspberry Pi.

La communauté GNU/Linux est inclusif et on essaye de ne pas rejeter l'accès à l'informatique à une question d'argent pour ce procurer du matériel. Même pauvre on a besoin d'un ordinateur que cela soit pour ces papiers d'administrations, tels que la CAF ou le RSA et Pole emploi pour les minimas sociaux. Un ordinateur devrait être un droit ainsi qu'une connexion internet à cause de la dématérialisation des procédures administratives qui nous permettent de vivre.

J'ai tenté pour essayer de voir qu'es-ce qu'offrait Microsoft Windows 10 avec un ordinateur à 300€ neuf. La grosse déception, ils ne font rien pour les pauvres au contraire, il les enferme dans un mode sécurité appelé Windows 10 S qui limite les tâches d'administrations tel qu'installer un logiciel. C'est une véritable honte, le système est lent et quand on veut faire la manipulation pour obtenir les droits d'administrations, il y a trop peu de place sur le disque dur pour installer des programmes lourds. Mais on va ou? Microsoft n'est pas une entreprise inclusif et ne se souci pas des pauvres, ni du tiers-monde. Ils n'ont pas pour but de propager l'informatique pour tous, cela reste un caprice de pays développé. D'ou son échec complet d'intégration avec des systèmes comme Raspberry Pi. Microsoft est une tragédie du capitalisme et n'a aucun avenir. L'entrepreneur qui dira un jour: un ordinateur pour tous dans chaque famille a encore à faire.

Je participe à l'économie circulaire, j'ai deux ordinateurs portables que je vais faire un don à une association pour les plus démunis, car moi aussi j'ai été en panne d'accès à l'informatique durant une période que j'espère que cela arrive le moins souvent. Je mettais fait voler mon sac avec mon materiel informatique sur Londres alors que j'avais peu d'argent pour investir dans du materiel. J'ai fais quelques mois sans ordinateurs, le temps d'économiser sur le RSA, 300€ pour un chromebook à l'époque. J'avais auparavent un Sony VAIO Z sous Arch Linux à 1750€ que j'avais payer avec un prêt étudiant. Je parle de la pauvreté car je connais cette situation, c'est le risque des entrepreneurs que l'entreprise ne fonctionne pas et donc ne génère pas d'argent.

Pour mettre fin au cycle de pauvreté il faut pouvoir éduquer la population pour créer de la valeur, c'est à dire mettre en place des services. L'économie de la connaissance est basé sur l'accès à un ordinateur et internet. Sans ce prérequis peu de chance de quitter la précarité car on réduit les opportunités.