J'ai touché du doigt les libertés numériques assez jeune, dès que j'ai eu un ordinateur portable, je m'intéressais aux alternatives de Windows par curiosité à l'âge de 15 ans. C'est parti de discussion au lycée, car je cotoyais des camarades dans les fillières de science de l'ingénieur mais egalement en électronique qui rassemble quelques NERDs bien imposant. Je vais acheter un livre pour apprendre sous Mandriva 2005 et graver un ISO sur un DVD. C'est ma toute première expérience sous conseil de camarade dont son père est informaticien. Pour moi l'informatique à l'époque me permet juste de faire un peu de bureautique et des jeux vidéos dont le célèbre Elder Scroll IV: Oblivion. De ce fait je ne vais pas migrer totalement sous Linux à cause du mauvais support des jeux. Je vais switcher plus tard sur Ubuntu pour sa communauté et découvrir le milieu de Canonical pour la LTS 08.04. Mon ordinateur sera configuré en dual boot sous un winXP piraté et Ubuntu. Je vais commencer à utiliser de plus en plus de logiciel libre dans mes tâches quotidiennes et je garde Windows pour des applications spécifiques tels que Word 2007 ou des jeux vidéos. En 2008, un problème se pose, en appartement, je recherche une connexion wifi, et mes voisins sont nombreux. Je vais donc apprendre à utiliser Backtrack qui est l'ancètre de Kali Linux avec le logiciel aircrack-ng ou je vais casser des clés WEP et sniffer des paquets sur les réseaux, changer mon adresse MAC, naviguer avec le terminal sous Linux et connaitre le basique des commandes. Cela sera un succès, je vais squatter 2 ans la connexion internet d'un de mes voisins. C'était mes premières armes de hacker à force de bidouille et de recherche de vulnérabilité sur les systèmes et réseaux.
Pendant que j'étais en Australie, j'avais acheté un netbook fin 2009. Je vais installer dessus Ubuntu Netbook Remix, qui durant mon voyage va me permettre de mettre à jour mon blog, gérer mes photos, rechercher des informations sur internet et regarder quelques films durant des périodes de temps libre. J'ai véritablement adopté à cette époque GNU/Linux qui était relativement stable et tournait mieux sur des ordinateurs avec de faibles ressources.
En école d'ingénieur je vais avoir cours d'informatique, un peu "Old School" et orienté sur Windows mais c'est un déclic réel, je vais maitriser VBA, utiliser notepad++ et WAMP serveur pour faire du développement web sous PHP+mySQL. Je commence à voir le véritable potentiel de l'informatique, je touche également à Matlab pour étudier des méthodes tel que Runge-Kutta pour faire des approximations d'équations différentielles dans l'analyse numérique. Cette introduction au calcul numérique pour scientifiques et ingénieurs va m'ouvrir les yeux sur tout un domaine. Je vais découvrir le calcul par éléments finis et des logiciels qui sont des standards dans l'industrie développé par la NASA tels que NASTRAN écrit en fortran. Tout ça est "Old school" que de coder en fortran qui est un héritage des premiers langages en informatique qui permet le calcul numérique.
C'est en master d'ingénierie système complexe que je vais véritablement basculer vers le logiciel libre. Je dois apprendre à coder en C++ pour la robotique et mon ordinateur en 2012 va switcher entièrement sous Arch Linux et donc utiliser GCC. Décision responsable pour protéger ma vie privée et business après les affaires tels que la NSA et le programme Prism. Je vais développer des projets d'entreprises ou j'ai besoin de site web, et de services que je vais déployer sur un serveur maison qui fait office de virtualisation avec KVM sous Ubuntu Server 12.04 LTS, je vais apprendre à gérer des données et partager de la ressource, développer des compétences de sysAdmin. Je vais faire la sécurité du serveur d'entreprise et le site sera sous Wordpress.
Je vais travailler mon apprentissage de l'ingénierie système sur du Linux et donc apprendre le langage C pour le kernel et le système, tout est codé en C, et je m'initie à Vim. Un peu de Golang qui m'intéresse comme curiosité, puis du python pour savoir utiliser Anaconda et Jupyter Notebook pour le calcul numérique en alternative à Matlab. Mon apprentissage est lent car je dois faire face à la maladie psychique en même temps, qui me rendra inapte pendant une certaine période. Mais je garde mes objectifs, m'instruit sur l'histoire du logiciel libre et de l'informatique, prend conscience que l'informatique repose sur les libertés de projets tels que GNU et de l'héritage d'UNIX en particulier sur serveur et cloud computing. Quand on a des idées d'entreprise quand on est entrepreneur, on se doit de connaitre l'open source qui de nos jours règle le jeu des GAFAM. Je vais tester durant une période les chromebook, j'étais intéresser de voir leur fonctionnement étant basé sur une Gentoo. Je me suis amusé à hacker le système, installer GNU/Linux ou customiser le fonctionnement avec des gestionnaires de paquets non-officiel. Une expérience intéressante, mais c'est un type d'ordinateur limité pour le développement informatique.
Ce n'est que plus tard que j'intègre Git et le workflow du développement logiciel. Le code est une libération pour la créativité et la pensée critique, cela permet de structurer ma pensée que de réfléchir sur l'algorithmes et d'appliquer des mathématiques. En réalité pour moi c'est ma soupape de sécurité quand j'ai eu des moments psychotiques ou je suis incapable de structurer ma pensée et faire appel un état rationnel. Le réflexe que j'ai eu en hopital psychiatrique quand on m'a demandé ce que j'aimerai faire en activité: programmer. Car je reste un ingénieur, un peu cabossé par la vie et les infirmiers on mis au point un atelier de programmation pour moi en Java permettant de reprendre pieds de 2h par semaine. Je m'intéresse pas à l'ergothérapie en hopital psychiatrique, à part la lecture ne n'avais que peu d'activité, ma créativité s'exprimant quand je dois manipuler des langages et symboles, modéliser des systèmes, visualiser des effets physiques, utiliser des formules et équations. Je suis formaté par l'ingénierie et la science.
A défaut de ne pas trop pouvoir pratiquer facilement la mécanique, je me suis réfugié dans l'informatique et les systèmes pour des approches pluridisciplinaires. Je touche à bien des connaissances: électronique, mécanique, électrotechnique, informatique, psychologie, physique nucléaire, linguistique, font partie de mes intérêts, je n'ai pas véritablement de spécialité mais une approche système ou j'essaye de faire dialoguer les sciences et créer des interfaces. Je suis tourné vers la connaissance, innover m'intéresse dans le seul but de produire de la connaissance et s'émanciper de la nature qui est des instincts primitifs. Cette émancipation passe par la séparation avec la Terre et la conquète spatiale comme dernière frontière.
Mon parcours est atypique et je le dois à ma curiosité dès mon intérêt pour Linux et sa communauté, je suis le seul ingénieur de ma génération, on est 2 dans mon BTS, Je devais être 2nd mais pas major de promotion et l'un des rares à être aller en grandes écoles malgré le milieu défavorisé rural et des parents modestes et ouvriers. J'aimerai faire office de modèle mais la maladie psychique terni ma réputation, il y a une part relativement noir dans ma personnalité, un côté hacker blackhat ou je n'ai pas hésité à faire de l'ingénierie sociale dans des buts obscures ou mes prises de risque sont conséquente, par simple intuition et calcul de mon environnement. Même si l'ingénierie à comme attribu de servir la société pour rendre ce monde plus agréable à vivre, elle est egalement destructrice pour donner de la marge à la créativité en facilitant les flux d'échanges il y a des phénomènes d'émergences et d'obsolescences de systèmes qui permet de renouveler les compétences. Il y a de grosse controverse sur l'éthique des ingénieurs qui n'hésite pas à fabriquer des armes, on peut noter la dynamite de ce cher Nobel qui ne sert pas qu'à braquer des banques mais egalement à creuser et faciliter l'exploitation des mines. C'est du même ordre pour le nucléaire. La puissance de feu d'une bombe thermonucléaire est depuis longtemps source de réflexion comme moyen de propulsion pour des voyages interplanétaires voir interstellaire à 10% de la vitesse de la lumière.
Je suis pourchasser par mes visions, j'aimerai construire dans le futur une compagnie de drone minier et de fret jusqu'au nuage D'Oort à une année lumière aux frontières du système solaire. Alors durant mon lancement de mon entreprise de conseil, j'ai cherché à mettre au point les laboratoires de R&D de demain capable de faire de la recherche nucléaire tout en sécurisant l'information et les business. J'ai des pistes de recherche, je me suis renseigné sur des technologies dans les supraconducteurs, le confinement électromagnétique, des amplificateurs radio fréquence pour définir des architectures de propulseur nucléaire. C'est tout un travail d'architecture en amont d'avant-projet d'ingénierie ou je dois définir des exigences de drones, voir les évolutions en supersystèmes, intégrer les parties prenantes, évaluer le TRL etc... Mais je ne pense pas qu'il faut breveter un futur propulseur nucléaire, mais faciliter l'émergence et l'adoption pour multiplier les chances de compagnies minières spatiales. De toute façon le premier qui découvre quelques choses se fera pillier par des hackers d'une autre nation pour diffuser de l'information aux entreprises. C'est la fin des monopoles, nécessaire à une économie de l'abondance, dont je me veux être un acteur modifiant les rapports de force du capitalisme basé sur le profit de l'offre de rareté.
La recherche nucléaire va s'intensifier avec les contraintes de réduction d'émission de CO2. Il va falloir trouver des solutions énergétiques et explorer tout en allouant des fonds à des projets qui pourraient créer une rupture technologique nécessaire dans le nucléaire.
Faut-il être assez fou pour investir dans le nucléaire sur du long terme pour la propulsion que cela soit naval, terrestre ou spatiale, on n'a pas tout découvert, bien des anomalies dans l'énergie sont sources de signaux faibles en astrophysique que l'on peut faire mieux, et si l'humain n'est pas capable d'inventer, l'intelligence artificielle, va le remplacer. Il sera très difficile de cacher des découvertes scientifiques car les intelligences artificielles traqueront chaques failles de nos recherches pour les corriger et les optimiser.
L'un des plus grands défi pour les ingénieurs est de quitter l'économie par la pénurie, par le productivisme, la transformation et l'optimisation des échanges de flux énergétique, communication, information etc... Les systèmes doivent être asservis tout en optimisant les rendements pour éviter les pertes et gachis sur la matière.