Le brevet d'invention à la base est une vaste arnaque construit par les capitalistes qui a été mis en place par l'ordre marchand à Venise, berceau du capitalisme. L'intérêt était juste de monétiser des idées. Avoir un droit d'exploitation et donc la fabrication de monopole contre des concurrents.
Je ne suis pas contre la monétisation dans le cadre artistique sur la propriété intellectuelle. Je pense que ce qui veut posséder un orginal d'une idée qui a été inventé peuvent y mettre le prix en tant que relique. C'est à dire, un simple journal, un manuscrit qui définie une idée ou un concept.
C'est comme les tableaux de peintres, on ne va pas empêcher des gens de mettre de l'argent dans une oeuvre artistique qui définit un concept qu'il voudrait posséder, en particulier l'original de l'artiste. Qui fixe la valeur? L'artiste premièrement, qui évalue le degré d'innovation ou d'idée original, ainsi que son impact sur la société. Il faudrait une échelle d'évaluation.
Les inventeurs, quand ils sont honnête ne recherche pas le monopole. La primauté est l'adoption, et donc la transformation de la société par des idées ou concepts qui apporte quelques choses de nouveaux, voir résoud un problème.
J'ai eu affaire à des inventeurs quand j'ai débuté mon entreprise de consulting, je faisais un peu de B2B et de mise en relation via mon réseau. Et j'ai eu comme contact des inventeurs solos qui avaient des brevets et cherchaient à les valorisés.
Et c'est là que l'on voit les limites du système du brevet d'invention. Une idée quelques soit, aussi original ou révolutionnaire n'est pas applicable tant que vous n'avez pas les moyens de production et la gestion de la chaine d'approvisionnement.
Hors bien sur tous ça est contrôlé par les financiers et la haute bourgeoisie. C'est à dire un inventeur solo n'a aucune chance de faire valoir son invention si les portes sont fermés par les investisseurs pour que vous ayez vos propres moyens de production. Et là on voit donc les limites du capitalisme, et les thèses marxistes sur la monopolisation des moyens de production par la bourgeoisie. Ce qui est le cas sur cette planète, on ne peut pas le nier. C'est en réalité pour contraindre les inventeurs et donc la transformation de la société. Du conversatisme. Les investisseurs ne prennent pas de risque SI l'invention n'aura aucun impact ou négligeable OU BIEN que l'invention est révolutionnaire et ils vont ce faire raider par des vautours, en particulier si cela remet en cause le système à cause de la résistance au changement.
Que ce passe-t-il alors? Si l'invention est révolutionnaire: c'est le status quo, personne n'ose investir au risque de ce faire raider sur les marchés. Alors il se passe quoi? Au bout de 20 ans elle tombe dans le domaine public. N'importe qui peut la copier et la distribuer. Dans les modèles traditionnels de propriété intellectuelle selon les brevets.
C'est comme les écrivains, les oeuvres tombent dans le domaine public. Et en réalité c'est la règle. Le temps d'exploitation de la propriété intellectuelle est très réduit. En gros tous ce copie et ce partage.
Mais il est essentiel, tout comme les écrivains qu'ils y ai des traces de la paternité d'une oeuvre. C'est un droit, voir une obligation de dater et signer une idée originale que cela soit inclus dans des registres, pour retracer le développement, que cela soit d'un point de vue des historiens pour comprendre le contexte de l'émergence des idées en fonction de l'environnement et des stimulis.