Beaucoup voir la logique d'ingénieur comme un art et une science à part entière qui généralement va dénigrer les bricoleurs. Ils se pensent au dessus de cela en particulier les cols blancs. Je suis contre cette mentalité et généralement il y a une session dans la communauté d'ingénierie.
Un ingénieur élitiste tel que à Mines ou Polytech va snober le bricolage tel que le mouvement des makers. Pourquoi cela? A l'origine il est question de moyen de production. L'ingénieur puriste fabrique un produit de A à Z et gère toute la chaine logistique, en définissant depuis la matière première qu'il va travaillé et transformé en productique d'après des plans de conception.
Le bricolage, la différence principale, c'est que l'on appel des composants sur étagère en ingénierie système. C'est à dire il y a une logique de lego sur des produits en abondance dans le commerce. On ré-invente pas la roue. A partir de composant existant dans la grande distribution on va fabriquer un produit.
Dans qu'elle condition retrouve t-on cette logique? C'est du recyclage quand on n'a pas ces propres moyens de production et fabrication, on utilise des composants déjà existant dans le commerce dont on défini de l'ingénierie de l'exigence et des contraintes de dimensionnement "un peu prêt". Ce n'est pas du sur-mesure. Cela nous épargne généralement les études de conception et la R&D. Cela généralement est nécessaire quand il y a de l'embargo sur des technologies d'armement, l'ingénieur devient un McGyver et doit résoudre un problème d'approvisionnement sur les composants car la fabrication n'est pas disponible.
C'est normalement la mentalité des ingénieurs systèmes que d'utiliser des composants sur étagère, que l'on retrouve particulièrement dans l'ingénierie logiciel. C'est à dire on a des bibliothèques de code déjà fabriqué que l'on intègre dans une programme globale: de l'architecture.
On peut donc réfléchir en particulier dans le communisme sur le problème de la bourgeoisie qui détient généralement les moyens de production qui ne veut pas prêter ces machines pour faire un produit particulier, pour plusieurs raison, certain diront pour éviter des dérives et le contrôle sur les armes.
C'est à dire qu'il est impossible, par exemple, vous inventez les plans, ce que l'on appel la naissance d'une idée TRL 1 (TRL 1 À ce stade, il s’agit d’études sur papier des propriétés de base d’une technologie spécifique. La phase de développement va suivre. Une fois cette étape franchie, la recherche purement scientifique pour un projet donné peut se transformer en recherche appliquée.) qu'une entreprise va aider un inventeur et fournir les moyens de R&D pour fabriquer une preuve de concept à travers un prototype.
Cela n'arrive pas, les bourgeois ne veulent pas prêter les moyens de production à un petit inventeur et fournir une équipe. Ou alors il doit lancer une start-up. Quand c'est du developpement commercial qui n'est pas de l'armement, sinon il faut le support de l'Etat et de la DGA en France à cause de la technologie classifié.
Il y a bien l'emergence des Fablabs qui sont des ateliers de fabrication numérique qui fournissent généralement des machines outils pour concevoir des prototypes de produits en libre service, mais cela reste limité, c'est par exemple très difficile de proposer un design de réacteur nucléaire tel que le Fusor. Alors ne parlons pas de fabrication d'ordinateur quantique nouvel génération, tel qu'un hébergeur Arcturus que j'ai développé.