Ici, j’ai un avis sur la question. Je vais répondre comme si j’étais un PDG.
Déjà il faut avoir des capacités d’apprentissage, c’est la base du système méritocratique, qui sélectionne ce qui sont capable d’intégrer des notions pluri-disciplinaires et d’avoir une certaine envie de résoudre des problèmes.
Alors je ne défends pas pourtant l’école comme source de formation des meilleurs ingénieurs. Car les grandes écoles d’ingénieurs ne font que reproduire les élites en France. Celles-ci vivent dans une bulle. C’est une véritable caste.
L’ingéniosité et l’inventivité ne s’apprend rarement à l’école, de plus les meilleurs ingénieurs sont de vrais fainéants dans le sens qu’ils vont chercher à résoudre un problème en optimisant les ressources disponibles que cela soit le temps, le coût. L’ingénieur va passer peut-être 10h à automatiser des tâches pour ne plus à fournir un travail manuel par la suite de 50h. C’est dans ce sens que c’est un fainéant, il est capable de comparer des opportunités pour en tirer profit à son avantage.
L’ingénieur relève les challenges, pour développer des infrastructures, des produits, ou des services qui sont utile à la société. Ce n’est pas parce que personne ne l’a fait auparavant, que cela empêche de lancer des recherches et développements basés sur des données empiriques et des hypothèses.
Grâces à des outils tels que les mathématiques et la physique il a un modèle abstrait de la réalité qui peut-être manipulé en élaborant des calculs, grâce à l’informatique il est possible de simuler et modéliser. Un bon ingénieur élabore des modèles ou il intègre des variables en entrée, transforme le système vers un état qui aura évolué dans le temps.
La plupart des bons ingénieurs sont également des professeurs, ils enseignent de leur savoir-faire, sont des communicants pour démontrer des concepts ou des idées simplement. Ainsi ils schématisent et ont des capacités de synthèse.
Ils font la promotion des outils nécessaires pour obtenir le meilleur résultat malgré les contraintes de temps et de coût et font adopter des comportements vers la réussite de l’équipe. Ainsi l’ingénieur met à disposition l’information nécessaire à tout projet intégrant les différentes parties prenantes possibles. Un comportement douteux et conflictuel sont les relations au pouvoir sur l’information ralentissant un projet que ce réserve parfois les élites au détriment du bon sens.
C’est un travail de fourmi, ou il faut être coopératif et élaborer des communs qui sont réutilisable, l’ingénieur ne ré-invente pas la roue.