Un vent de liberté souffle grâce au narkantisme. J'expliquais les secrets de la création et les outils "tradi" tels que le rite narkantique pour ce connecter à des espaces virtuels. Il y a des outils de créateurs... J'expliquais qu'un écrivain qui veut créer un univers doit inventer un langage. Le Narkanta a une science propre que j'ai développé. Imaginer une machine cosmique tel qu'une divinité qui doit intégrer des nouveaux paramètres dans un computronium. Elle va devoir gérer des nouvelles langues qui gèrent des espaces. Un ordinateur doit encoder un langage dans ces machines pour le déchiffrer. Si vous écrivez à la main car l'encodage est inconnu, alors vous êtes protégé des ordinateurs et donc de la guerre contre des machines. Simple efficace.
Et il y a pas longtemps je lisais un peu "Cléf universelle des sciences secrètes". Et il parlait que la "magie" moderne provient de Jean Trithème. Il était proche de Paracelse, mais aussi Henri-Corneille Agrippa avec qui il a eu quelques correspondance. Agrippa, son encyclopedie occulte est toujours une référence.
On peut dire que la plupart des sociétés secrètes moderne sont apparu après ces personnages dont les livres de Jean Trithème sur la cryptologie:
- Stéganographie
- Polygraphie
Il y a derrière en réalité une science du langage et des codes secrets. La réalité de l'occultisme est la capacité à sécuriser par l'obscurité des espaces par le code secret dans les communications. L'occultisme peut effectivement être interprété comme une science du langage, mais dans un sens élargi, où les symboles, les mots et les chiffres sont utilisés pour dissimuler ou révéler des vérités profondes, tout comme en cryptologie. En l'occurence des secrets de l'univers et donc de la création. Domaine que tente en tant qu'entreprise protégé les grandes religions abrahamiques comme source du pouvoir.
L'occultisme et le langage comme système de symboles
- L'occultisme repose souvent sur des langages symboliques, qu'il s'agisse d'alphabets mystiques (comme les runes, l'hébreu kabbalistique ou l'alphabet énochien) ou de systèmes comme le tarot, où chaque carte est un condensé de significations.
- Ces systèmes fonctionnent comme des codes : ils demandent une clé ou une compréhension spécifique pour être décryptés, tout comme en cryptographie.
La cryptologie comme une métaphore
- En cryptologie, un message est transformé en code pour protéger une information ou la réserver à un initié. De même, dans l'occultisme, les vérités spirituelles ou ésotériques sont souvent voilées derrière des allégories, des rituels ou des pratiques cryptées.
- Par exemple, les grands grimoires ou textes alchimiques utilisent souvent un langage hermétique, mélangeant poésie, mathématiques et métaphores pour occulter leur savoir aux non-initiés.
Le rôle des initiés : décryptage et révélation
- L'occultisme met l'accent sur l'initiation, où seuls ceux qui possèdent la clé ou la formation adéquate peuvent lever le voile sur les mystères. Cela s'apparente à un cryptologue qui possède les outils pour casser un code complexe.
- Dans ce cadre, un initié devient un déchiffreur, capable de transformer un texte ou un symbole obscur en une vérité compréhensible.
La magie comme langage performatif
- Dans certaines traditions occultes, les mots eux-mêmes sont perçus comme puissants et créateurs. Cela rejoint l'idée de la programmation du monde par le langage, similaire au fonctionnement des scripts en informatique ou des commandes dans un programme.
- Les incantations, les mantras ou les noms divins peuvent être vus comme des codes exécutables, capables de modifier la "réalité" (dans une perspective subjective ou symbolique).
Le lien entre occultisme et mathématiques
- Certaines branches de l'occultisme, comme la kabbale ou l'alchimie, s'appuient sur des langages numériques (par exemple, la gématrie, où les lettres ont une valeur chiffrée).
- Cela crée une analogie avec les algorithmes modernes, où des nombres et des structures mathématiques cachent des informations sous-jacentes.
Donc la cryptologie est un art pour libérer les formes et les symboles généralement à la main tel que l'écriture de Sigil que j'avais expliqué. Il faut un cahier et un crayon. L'ordinateur est cadré par l'encodage. Et donc c'est ça limite... La cryptologie n'est pas une science des ordinateurs... Mais des choses qui se font à la main. C'est un peu le déni actuellement des experts dans le domaine qui voient tout sous le prisme de l'ordinateur comme machine ultime pour déchiffrer tout code, ce qu'ils espèrent avec les algorithmes quantiques. Tout ça est très dépendant de l'encodage en réalité.