Surement l'Hexatrek dans les 10 ans à venir

Surement que je vais faire l'Hexatrek dans les 10 ans à venir, je ne suis pas presser, ce n'est pas une course. J'ai du temps devant moi, mais je dois avant faire des plus petits parcours en Bretagne et Finistère, dont le tour des Mont D'Arrée.

Cela ce prépare, dejà ma remise en forme passe par une hygiène de vie d'abord, perte de poids pour retrouver un physique plus athlétique. Après je pense que j'ai une maladie génétique, que ma mère à également une forme de dystrophie musculaire. J'ai des faiblesses musculaires anormales pour mon âge. Nathalie à 50 ans elle marchait plus.

Si je veux éviter que cela empire, je vais devoir adapter mon régime alimentaire, je prends de l'huile de nigelle et beaucoup d'anti-oxydant via du thé vert plus particulièrement. Si je sédentarise trop je risque de faire empirer la maladie génétique qui est de toute façon dégénérative.

Et je compte pas finir en fauteuil roulant, je mourrais avant. Je ne supporte pas l'idée de perdre mon indépendance et intégrité physique.

Suffit de voir mes performances, en sédentarisant je fais pas plus de 18km, à 35 ans. C'est peu, normalement une personne normal, surtout mon poids je fais que 61kgs / 1M70. Je devrais faire 25km sans trop problème surtout que j'étais un sportif avant. Il y a un problème.

Par exemple quand j'ai monter mes bibliothèques, faire des efforts, j'ai eu des courbatures durant 2 jours après.

J'ai également fait un peu d'escalade, et sur le mur, j'étais épuisé bien avant les autres qui avait parfois 50 ans et pas du tout sportif pour autant. J'ai pas de force, et je le ressent, pas du tout de tonus. A une époque, quand je prenais une pinte de 50cl, j'étais obligé de la prendre à deux mains car je tremble sinon.

La reprise du trek n'a pas été facile, quand j'ai enchainé 150km par mois en avril / mai / juin. J'ai eu une certaine désillusion sur ma récupération au bivouac, je dors peu, je trouve pas le sommeil, et je suis insomniac.

La plupart des gens arrivent à porter des packs de bouteille d'eau. Bah moi j'arrive pas vraiment, j'ai beaucoup de difficulté. Mes courses c'est des petits sacs, je peux plus porter des charges. J'étais déjà embetté quand j'étais technicien de maintenance et qu'il fallait déplacer des moteurs de 20kgs. Je me suis fait engueuler à l'époque par mes chefs, alors que j'étais sportif. Donc ce qui fait qu'évite maintenant tous les travaux avec de la manutention et des charges. Ce qui m'exclus de beaucoup de métier, j'avais déjà demandé une RQTH en 2014, c'est pas d'aujourd'hui mes faiblesses musculaires. J'ai un handicap qui date pas d'y hier.

Généralement je me débrouille pour travailler l'endurance, mais je suis incapable de travailler la puissance et le force, j'avais déjà ce problème dans le cyclisme. Je pourrais surement monter à 30-35km de trek par jour avec de l'entrainement, et un peu de renforcement musculaire régulier. Après j'aurai un plafond à cause de la dystrophie musculaire.

C'est pour ça la reprise du trek est pénible, je fais plus d'effort que les gens normaux car j'ai un handicap. Mentalement je n'ai aucun plaisir à marcher, je m'ennuie un peu. J'ai de l'anhédonie assez sévère depuis les premiers symptomes de la schizophrénie.

Les gens ne comprennent pas, quand le cerveau ne répond plus, les émotions sont lissé. C'est le malaise, plus rien n'a vraiment d'intérêt. C'est l'incapacité à profiter de la vie, à la place je suis devenu bien plus morbide à détester les vivants. Les émotions m'énervent, je supporte particulièrement plus aucune ferveur populaire: cela me donne de l'urticaire.

Préparer l'Hexatrek il me faudra de toute façon 5 ans. Trouver l'argent d'abord, c'est un budget prévisionnel de 3000€. Et au moins 2 ans de préparation physique.

C'est pour ça j'attends, j'espère une amélioration de l'anhédonie, mais cela fait des années que j'espère déjà, sans résultat à vrai dire. Donc là je fais une pause Trek, et report à la saison prochaine. Mais au moins j'ai mes planning d'entrainement qui sont fait, j'ai aussi tout mon matos.

Il m'avait saoulé à l'hopital psychiatrique à Bohars: "ah mais tu verras avec notre programme PEPS, tu retrouveras du plaisir et de l'envie de faire des choses, et puis on va tester des anti-dépresseurs et traitement".

Ouai mon cul.