L'apologie du trekking

Si vous n'avez pas encore fait un tour sur ma session, "Trek", je conseil pour les amateurs, conseil pour devenir trekkeur et la préparation.

Alors je fais toujours l'apologie de la marche. Quand je me sens pas bien, ou que j'ai les idées pas très clair: je vais marcher. J'ai appris à me guerir en marchant, une forme d'introspection. Egalement beaucoup de ma propre créativité viens en marchant. Alors il faut faire de moyenne session de 2-3h au moins. Alors qu'un trekkeur fait des sessions de 6-8H.

C'est l'objectif que me relance de nouveau, j'avais commencé un peu l'année dernière timidement de devenir un trekkeur pro. Je réflechis beaucoup trop, je mets mon énergie à tout préparer, avoir tout le matos et être opérationnel. Je n'ai plus beaucoup de manière de guérrir de mes problèmes cognitifs, et je dois occuper mes journées. Ainsi la pratique du trek est une solution envisageable.

Mon grand-père pense que je suis fou, j'en parle parfois que j'ai envie d'aller à pieds dans les Mt d'Arrée et faire en solitaire 70km de marche en 3 jours.

Je ne sais pas si vous connaissez le livre: "Wild" de Cheryl Strayed. C'est une oeuvre autobiographique sur une femme dont sa vie est un désastre avec un passer de junkie. Qui sur un coup de tête décide de boucler son sac à dos pour guerir emotionnellement et personnellement et affronter les fantomes de son passé. Elle va ce lancer dans le très célèbre PCT "Pacific Crest Trail" sur 1700km. C'est remarquable car elle part de rien.

Beaucoup de philosophe font l'apologie de la marche, entre autres Nietzsche mais aussi Rousseau. Dans le "Gai Savoir" Nietzsche valorise la marche comme un moyen d’éveiller l’esprit et de libérer la pensée créative. Il associe les idées les plus lumineuses à ses propres promenades dans les montagnes suisses. Dans "Les promenades d’un rêveur solitaire" cette œuvre introspective, Rousseau décrit ses réflexions personnelles sur la solitude, la nature et le bonheur, inspirées de ses longues promenades solitaires.

Ce que la marche et donc le trekking apporte comme éloge de la lenteur:

Une connexion profonde avec la nature

  • Humilité face à l’immensité : Marcher en montagne ou dans des paysages vastes nous rappelle notre place modeste dans l'univers, invitant à une contemplation des cycles naturels.
  • Ralentir pour mieux observer : Le trekking impose un rythme lent, propice à l'observation attentive du monde qui nous entoure, favorisant une sagesse ancrée dans la réalité.

La quête intérieure

  • Le trekking comme métaphore de la vie : Chaque étape d’une randonnée reflète les hauts et les bas de la vie. Les montées ardues symbolisent les défis, tandis que les moments de plénitude au sommet incarnent les récompenses des efforts.
  • Solitude et introspection : En marchant seul ou dans le silence, on est confronté à soi-même, ce qui favorise la réflexion et l’introspection.

Une discipline corporelle et mentale

  • L’effort physique comme purification : La fatigue et les défis physiques permettent de dépasser les distractions et de se concentrer sur l’essentiel.
  • Résilience et adaptation : Le trekking nous enseigne à surmonter les imprévus (météo, terrain, difficultés physiques), une leçon applicable à tous les aspects de la vie.

Un retour à l’essentiel

  • Simplicité et minimalisme : En randonnée, on transporte uniquement ce qui est nécessaire. Cela invite à une réflexion sur la surabondance matérielle dans la vie quotidienne.
  • Éveil des sens : Loin de la technologie et du bruit, on redécouvre la pureté d’un souffle d’air, le son des oiseaux, ou la texture du sol sous nos pieds.

Vous allez également développez des compétences avec le trekking:

Compétences physiques

  • Endurance et résistance : Marcher sur de longues distances améliore l’endurance cardiovasculaire et musculaire.
  • Équilibre et coordination : Naviguer sur des terrains accidentés renforce les muscles stabilisateurs et améliore la coordination.
  • Force musculaire : Port du sac à dos, montée de pentes ou escalade de rochers développent la force dans les jambes, le dos et les épaules.
  • Agilité : Réagir rapidement pour éviter un obstacle ou s’adapter à un terrain irrégulier travaille l’agilité.
  • Gestion de l’énergie : Apprendre à doser ses efforts sur une longue durée est essentiel pour le trekking.

Compétences mentales

  • Résilience : Faire face aux difficultés (météo, fatigue, imprévus) renforce la capacité à persévérer.
  • Adaptabilité : S’ajuster aux changements (terrain, altitude, conditions) améliore la souplesse mentale.
  • Concentration : Être attentif à son chemin, aux dangers potentiels ou aux ressources nécessaires cultive une grande concentration.
  • Gestion du stress : Apprendre à rester calme face aux imprévus (tempête, perte du chemin) est crucial.
  • Mindfulness (pleine conscience) : Le trekking favorise une attention soutenue à l’instant présent, contribuant au bien-être mental.

Compétences pratiques

  • Orientation et navigation : Lecture de cartes, utilisation d’une boussole ou d’un GPS, et reconnaissance des points de repère naturels.
  • Gestion des ressources : Apprendre à économiser l’eau, la nourriture, et gérer l’autonomie en équipement.

  • Survie :

    • Construire un abri temporaire.
    • Identifier les plantes comestibles.
    • Allumer un feu.
  • Météorologie : Comprendre les changements climatiques et savoir les anticiper.
  • Maintenance d’équipement : Réparer des chaussures, un sac ou une tente en cas de besoin.

Compétences écologiques et culturelles

  • Sensibilité environnementale : Apprendre à respecter la nature et minimiser son impact (notions de Leave No Trace).
  • Observation : Repérer la faune, la flore, et comprendre les écosystèmes traversés.
  • Immersion culturelle : En trekking dans des régions habitées, on développe des compétences interculturelles en interagissant avec les populations locales.

Compétences de gestion personnelle

  • Planification : Préparer un itinéraire, anticiper les besoins, et organiser ses journées.
  • Autonomie : Apprendre à se débrouiller avec peu de ressources.
  • Gestion des émotions : Faire face à la solitude, à la frustration ou à la peur dans des environnements isolés.
  • Discipline : Respecter un rythme, maintenir l’effort et gérer les pauses.

La marche et le trekking est une véritable école de la vie. On gagne clairement en sagesse en le pratiquant. Donc si vous ne savez pas comment devenir plus sage, mettez-vous à marcher et faite l'éloge de la lenteur. L'éloge de la lenteur est une philosophie et un mode de vie qui valorise le ralentissement du rythme de vie, souvent en réaction à la vitesse et à l'accélération caractéristiques de la société moderne. Cela se manifeste dans différents domaines de la vie, qu'il s'agisse de la pensée, des interactions humaines, du travail, ou même des loisirs comme la marche. L'idée centrale est que la lenteur permet une attention plus profonde et une expérience plus significative de la vie.

La lenteur comme chemin vers la sagesse : Les grands penseurs et philosophes ont souvent associé le temps à la réflexion. Le ralentissement donne l'espace nécessaire à l’émergence de nouvelles idées et à la recherche de sens.